Intel clarifie la sortie des processeurs Meteor Lake sur PC fixes, vous allez être déçus

Par plateforme desktop, Intel entendait PC AIO (All-in-One) ou autres Mini-PC. Seulement des modèles armés de puces laptop autrement dit ; n’attendez pas de processeurs Meteor Lake-S à 65 W et encore moins à 125 W de PBP.

Meteor Lake processeur
© WCCFTech

En début de semaine, Michelle Johnston Holthaus, vice-présidente exécutive d’Intel et directrice générale du Client Computing Group, a déclaré au cours d’une interview que les processeurs Meteor Lake arriveraient bien sur le plateforme desktop. Beaucoup d’observateurs, nous compris, ont vu dans ces propos la résurgence de la gamme Meteor Lake-S, supposée annulée au profit de Raptor Lake Refresh. C’était finalement une méprise : il n’y aura pas de Meteor Lake-S…

Face aux réactions enthousiastes (reconnaissons que les Meteor Lake, qui marquent la plus grande évolution architecturale depuis 40 ans, sont bien plus excitants que les Raptor Lake Refresh, de simples Raptor overclockés), Intel a clarifié la situation en adressant le message suivant à nos confrères de ComputerBase : « Meteor Lake est une architecture éco-énergétique qui alimentera des conceptions mobiles et de bureau innovantes, y compris des facteurs de forme de bureau tels que le All-in-One (AIO). Nous aurons plus de détails sur le produit à partager à l’avenir. »

Parce qu’un AIO est un PC desktop

Vous l’aurez donc compris, par « ordinateur de bureau », Michelle Johnston Holthaus entendait en fait « système tout-en-un », ou Mini-PC. L’assertion évoquant des puces Meteor Lake desktop se limitait donc à de tels facteurs de forme, nullement à des Core de 14e génération sur socket LGA-1851.

Techniquement, un AIO, un Mini-PC ou autres NUC sont bien des ordinateurs de bureau, bien que peu de gens pensent à de telles machines à l’évocation de PC desktop. Au-delà du format, c’est surtout la puissance des processeurs qui diffère : les puces pour ordinateurs fixes d’Intel ont généralement des PBP de 125 W (modèles K) ou de 65 W (modèles sans suffixe). À l’inverse, la plupart des puces mobiles ont des PBP inférieurs à 55 W.

Bref, comme nous l’écrivions précédemment, alors que tout le monde avait fait une croix sur les Meteor Lake-S, les propos de Michelle Johnston Holthaus ont momentanément rebattu les cartes et infirmé de nombreuses fuites relatives au socket LGA-1851 et aux plans d’Intel pour 2024. Tout reprend un cours plus normal désormais : sur le segment desktop au sens « réduit » du terme dirons-nous, les Raptor Lake Refresh occuperont le terrain d’ici la fin d’année, tandis que les Arrow Lake débarqueront courant 2024.

Source : ComputerBase