L’entreprise détaille aussi son Project Endgame, un service de cloud qui n’est pas uniquement gaming.
Intel tiendra parole et lancera bien ses premiers GPU Arc Alchemist avant la fin du trimestre. Nous savions depuis le début d’année que ce timing ne correspondait qu’aux cartes graphiques mobiles ; nous apprenons aujourd’hui que l’entreprise ira au bout du délai qu’elle s’est fixé, puisque l’entreprise lancera ses son GPU Arc le… 30 mars prochain.
Intel a officialisé cette date sur son site. Le message est clair : “Rejoignez-nous le 30 mars à 8 heures, heure du Pacifique, pour voir les cartes graphiques Intel Arc occuper le devant de la scène et découvrir en avant-première nos nouvelles solutions dédiées pour ordinateurs portables”.
Une troisième variante de GPU DG2 en vue : DG2-256
D’abord les PC portables
Dans le contexte de cette annonce, Lisa Pearce, vice-présidente et directrice générale de la branche Visual Compute d’Intel, a détaillé certains points lors dans un article de blog. Elle répond aux “trois principales questions” qui sont régulièrement posées depuis le CES.
Déjà, Lisa Pearce justifie les raisons pour lesquelles Intel a décidé de s’attaquer d’abord au marché des PC portables : “La technologie Intel équipe une part importante des ordinateurs portables dans le monde, et nous avons des décennies d’expérience dans la création de plates-formes de pointe avec nos partenaires. En commençant par lancer nos produits mobiles, nous souhaitons mettre à profit toutes nos technologies (CPU, graphisme, médias, affichage, E/S, etc.) pour offrir des expériences exceptionnelles”.
Les performances de l’A370M
Lisa Pearce précise ensuite que la première carte graphique lancée sera l’Arc A370M. Selon les informations dévoilées ces derniers mois, la gamme Intel doit se diviser en trois séries : A700, A500 et A300. L’A370M est donc une référence d’entrée de gamme, très certainement dotée d’un GPU DG2-128.
Lisa Pearce argue que cette carte graphique offre des performances deux fois supérieures à celles d’une solution graphique intégrée.
Concrètement, cette assertion vaut pour Metro Exodus en 1080p / Medium sous DirectX 12. La confrontation oppose les deux configurations ci-dessus.
D’un côté, un système Intel Arc armé d’un processeur Intel Core i7-12700H (14 cœurs / 20 threads) à 40 W de TDP, de 32 Go de RAM à 4800 MHz (DDR4 ou DDR5 non précisée), et de la carte graphique Intel Arc A370M naturellement.
De l’autre, un système muni d’un processeur Intel Core i7-1280P (14 cœurs / 20 threads) à 28 W, profitant toujours de 32 Go de DDR?-4800, mais dont les performances graphiques sont assurées par l’iGPU Iris Xe du processeur (96 unités d’exécution).
Drôle d’opposition entre un Core i7-12700H et un Core i7-1280P donc ; à l’évidence, chez Intel, pour comparer objectivement les performances de deux solutions graphiques, changer de CPU en cours de route ne pose pas de problème…
De nouvelles informations sur Project Endgame
Le troisième point ne concerne pas directement les GPU Arc Alchimist mais Project Endgame. Lisa Pearce revient sur ce service, brièvement évoqué en début d’année. Voici ce qu’elle écrit :
“Intel est déterminé à faire tomber les barrières qui peuvent parfois rendre le jeu sur PC difficile aujourd’hui. Les problèmes de compatibilité des jeux, les longs temps de téléchargement, la grande variabilité des performances et la fréquence des correctifs et des mises à jour n’en sont que quelques-uns. Pour les résoudre, il faut investir et innover dans des technologies logicielles telles que le cloud computing et les services globaux.
Le projet Endgame est une couche de services unifiés qui exploite les ressources informatiques partout – dans le nuage, à la périphérie et à votre domicile – pour améliorer votre expérience sur PC, qu’il s’agisse ou non de jeux. Avec le projet Endgame, nous pouvons libérer nos utilisateurs des spécifications de leur matériel local. Le projet Endgame ouvre la voie à la prochaine décennie d’expériences GPU en temps réel pour Intel, avec l’objectif de pétaflops de calcul accessibles avec une latence de quelques millisecondes, et dès le deuxième trimestre de cette année, nous ferons nos premiers essais publics.”
Plus qu’un “simple” service de cloud gaming, Project Endgame pourrait élargir ce cadre à des applications professionnelles notamment, sans toutefois aller jusqu’à un véritable PC dans le cloud comme le propose Shadow par exemple.
leur projet endgame ça fait beaucoup penser à ce que propose nvidia dans geforce experience pour ceux qui ne souhaite pas passer du temps à config leur jeu et se contente de ce que propose le soft.
Cependant les variations de perf pour un jeu par exemple d’une machine à l’autre ne sera pas résolu avec du cloud computing, les conf sont différentes d’un utilisateur à l’autre.
Les temps de chargements sont inhérents aux moteurs de jeux et aux gameplay des jeux. Car même avec le meilleur ssd qui soit, on voit clairement que certains moteurs de jeux ne sont pas capable de streamer les assets en temps réel et se reposent toujours sur des zones ou des niveaux à charger. Ce n’est pas instantané comme sur un ratchet & clank rift appart par exemple. Enfin pour les correctifs et maj, les launcher comme steam font déjà très bien le taf.