Introduction
Avec ses Z560, Logitech démontrait son savoir faire en matière de son. Depuis, le géant suisse s’est imposé comme l’un des principaux acteurs sur le marché des kits PC et n’a eu de cesse de renouveler son haut de gamme. Entre évolutions et révolutions, les « Z » en sont maintenant à leur troisième génération : l’occasion pour nous de tester les toutes nouvelles Z5500 et de les opposer à un prédécesseur de poids, le Z680.Si les Z560 ont apporté la puissance, et les Z680 les fonctionnalités, faisant du haut de gamme Logitech ce qu’il est actuellement, les Z5500 semblent se contenter d’un modeste changement de design et n’apportent sur le papier que très peu de différences par rapport aux Z680. Pourtant, au delà des apparences, il s’agit peut être du tournant le plus radical que Logitech ait pris ces dernières années… Que cachent donc ces enceintes derrière leur nouvel apparat ?
Caractéristiques techniques
Caractéristiques techniques | ||
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Nom | Z-680 | Z-5500 |
Type | 5.1 | 5.1 |
Réponse en fréquence | 35 Hz – 20 kHz | 33 Hz – 20 kHz |
Puissance totale | 505 watts RMS | 505 watts RMS |
Rapport signal bruit | > 85 db | > 93,5 db |
Satellites | ||
Type | Monovoie, large bande à ogive de 7 cm, bass-reflex | Monovoie, large bande à ogive de 7 cm, bass-reflex |
Nombre | 5 | 5 |
Amplification | 4 x 62 watts RMS, 1 x 69 watts RMS | 4 x 62 watts RMS, 1 x 69 watts RMS |
Dimensions | 10 x 14 x 10 cm | 9,5 x 16 x 9,5 cm |
Caisson de basses | ||
Type | Woofer de 20 cm, bass-reflex | Woofer de 25 cm, bass-reflex |
Amplification | 188 watts RMS | 188 watts RMS |
Dimensions | 30 x 30 x 38 cm | 33 x 34 x 45 cm |
Connectique/fonctionnalités | ||
Contrôle | Pod de contrôle, télécommande IR | Pod de contrôle, télécommande IR |
Décodeur | Dolby Digital, DTS, Dolby Prologic 2 | Dolby Digital, DTS, DTS 24/96, Dolby Prologic 2 |
Entrées | 2 entrées numériques (optique et coaxial) + 3 entrées analogiques minijack (5.1) + entrée auxiliaire minijack (stereo) | 2 entrées numériques (optique et coaxial) + 3 entrées analogiques minijack (5.1 ou 3 stereo) + entrée auxiliaire minijack (stereo) |
Sorties | casque (minijack) | casque (minijack) |
Divers | ||
Prix officiel | 400 euros | 400 euros |
Il ne pouvait en être autrement, les Z5500 se devaient de reprendre ce qui fit le succès des Z680 : la puissance et les fonctionnalités.
On retrouve ainsi des chiffres identiques au niveau de l’amplification des différents éléments, avec un satellite central légèrement favorisé par rapport aux satellites avant et arrière, et un caisson survitaminé. La puissance globale est on ne peut plus généreuse puisque les deux kits affichent 505 watts au compteur. Nous verrons plus tard si ces valeurs se vérifient vraiment en terme de niveau sonore.
La bande passante annoncée par le constructeur suit un peu la même logique et ne subit pas de modifications fondamentales, si ce n’est une légère amélioration dans les basses fréquences. Le caisson des Z5500 serait en effet capable de descendre à 33 Hz, là où les Z680 se contentaient d’un honnête 35 Hz. Un petit plus qui paraît assez réaliste si l’on se fie à l’aspect du caisson.
C’est en effet la première chose qui interpelle lorsque les deux kits sont mis côte à côte : le caisson des Z680 a l’air d’un enfant de cœur à coté de celui des Z5500, tout de noir vêtu et aux lignes imposantes. Impression largement accentuée par l’intégration de l’alimentation et des circuits d’amplification à l’intérieur de l’enceinte du caisson, et l’utilisation d’une grille de protection surdimensionnée. Mais au delà des apparences les Z5500 détiennent bien un nouveau record : un woofer de 25 cm, soit 5 cm de plus que ses concurrents directs et en particulier les Z680. Si l’on en croit les chiffres, les basses des Z5500 devraient donc gagner en profondeur et perdre un peu en réactivité.
Au niveau des satellites, les changements semblent plutôt liés à une évolution du design qu’à une refonte des caractéristiques. On retrouve donc le haut-parleur à ogive métallique introduit avec les Z560 et sensé assurer une bonne tenue dans les aigus, ainsi que l’évent du système bass-reflex (sur l’avant du satellite pour les Z680, sur l’arrière pour les Z5500). Les matériaux utilisés pour la confection des haut-parleurs ont légèrement évolué, en particulier du point de vue de la suspension, qui gagne en rigidité. Ceci laisserait présager une meilleure tenue du haut parleur et donc un meilleur contrôle de la distorsion. On note également que Logitech a opté pour la simplicité avec les Z5500, en proposant cinq satellites complètement identiques (à l’exception du pied) là ou les Z680 utilisaient un design différent pour le satellite central.
Les pieds des satellites passent du métal au plastique mais conservent leur fonction de support mural. Il suffit pour cela de les diriger vers l’arrière, d’une simple rotation. Le système utilisé est toutefois moins robuste qu’il ne l’était avec les Z680. Au rang des évolutions, l’inclinaison du satellite central est cette fois modifiable. Un plus non négligeable qui permettra de diriger au mieux l’enceinte central vers l’auditeur. On regrettera seulement que les autres satellites n’aient pas subi le même traitement.
Côté connectique, Logitech abandonne les borniers tant appréciés par les utilisateurs de Z680 et revient à un système plus standard : câble fixe côté satellite, et RCA côté caisson. Si ce système permet d’ajouter facilement des rallonges, il empêche tout remplacement des câbles d’origine par des câbles plus longs et de meilleure qualité. Un retour en arrière en partie compensé par la taille des câbles utilisés : un peu plus de 4 mètres pour les satellites avant et centraux, et pas moins de 7 mètres pour les satellites arrières (contre 2, 4 et 4 mètres pour les satellites avant, central et arrière des Z680).
C’est désormais une marque de fabrique : Logitech n’est pas avare de fonctionnalités sur ses kits haut de gamme, bien décidé à conserver cet avantage sur la concurrence. Le pod de contrôle est l’élément central de cette stratégie. Il regroupe l’ensemble de la connectique du kit avec l’extérieur, ainsi que les décodeurs et de nombreuses possibilités de réglages. Dans leur grande majorité, ces fonctionnalités sont communes aux deux kits.
Côté entrées et sorties analogiques, on retrouve sur le pod des Z680 et Z5500 ce qu’il est habituel de rencontrer sur les kits pc, à commencer par les trois entrées minijack nécessaires au 5.1. Celles-ci seront en particulier mises à contribution pour le branchement à une carte son, dont elles respectent le code couleur. Innovation intéressante du coté des Z5500, elles permettent également de brancher trois sources stereo indépendantes parmi lesquelles l’utilisateur pourra zapper à sa guise. A ces trois entrées s’ajoutent une entrée auxiliaire et une sortie casque, toutes deux au format minijack.
Mais ce qui distingue le plus les Z680 et Z5500 des kits concurrents est évidemment la présence de deux entrées numériques, l’une coaxiale (RCA) et l’autre optique (TOSLINK). Ces entrées permettront au pod de recevoir le flux audio numérique provenant, par exemple, d’un lecteur DVD de salon. Il ne s’agit évidemment pas d’exceptions parmi les kits pc, mais force est de constater que c’est un peu plus le cas parmi les kits haut de gamme et que les possibilités de décodage sont ici assez complètes : Dolby Digital, DTS, et même DTS 24/96 pour les Z5500, une évolution du DTS en termes de fréquence et de précision du signal. De quoi subvenir aux besoins des plus exigeants et ravir les amateurs de Home-Cinema.
Pour une utilisation des enceintes exclusivement réservée au PC il convient cependant de relativiser l’importance de ces décodeurs. Tout d’abord parce que la plupart des cartes son grand public gèrent aujourd’hui le 5.1 en analogique et profitent au moins de décodeurs logiciels, mais aussi et surtout parce que les jeux ne sont en général exploitables en 5.1 que par le biais des sorties analogiques.
La présence d’entrées numériques et les possibilités de décodage n’en restent pas moins un plus indéniable, bien souvent indispensable pour profiter du 5.1 d’un lecteur dvd de salon ou d’une console. Au final, l’utilisateur pourra brancher simultanément deux sources numériques 5.1, une source analogique 5.1 et une source analogique stereo, ou deux sources numériques 5.1 et quatre sources analogiques stereo.
A ces possibilités de branchements et de décodage viennent s’ajouter plusieurs effets sonores exploitables sur les sources stereo : stereo, stereo x2 (reproduction du stereo des satellites avant sur les satellites arrières) mais surtout Dolby Prologic 2 Music et Dolby Prologic 2 Movie utilisés pour émuler du 5.1 et respectivement optimisés pour la musique et les films. A ce niveau on regrettera peut être de ne pas trouver de DTS neo 6, équivalent du Dolby Prologic chez DTS et un peu plus efficace que son concurrent dans la répartition des sons.
Les effets Dolby Prologic 2 Music et Movie sont tous deux paramétrables, tant sur les Z680 que sur les Z5500, de même que le Dolby Digital qu’il est possible de passer en mode nuit (atténuation de la dynamique). En dehors de ces réglages, on retrouve la possibilité de jouer indépendamment sur le volume du caisson, du haut-parleur central et des haut-parleurs arrière. Les deux kits disposent également d’un mode “mute”, permettant de couper le son de tous les haut-parleurs.
Cerise sur le gâteau, tous ces réglages sont accessibles à distance par l’intermédiaire d’une télécommande infra-rouge. Très complète, elle devient même plus pratique d’utilisation que le pod lui-même, en proposant par exemple la possibilité de sélectionner directement la source sonore (Z5500 uniquement) et en facilitant le réglage du volume des différents éléments. Elle apporte également la possibilité de lancer une séquence de test permettant de vérifier rapidement si chaque satellite est à sa place.
Côté ergonomie et facilité d’utilisation les deux pods sont très semblables. Dans les deux cas la molette est agréable à utiliser, et les réglages et branchements sont intuitifs. Logitech a tout de même profité des Z5500 pour corriger un défaut de taille du pod des Z680. L’écran de ce dernier possédait en effet un angle de vision vertical très limité, plongeant l’utilisateur qui aurait le malheur d’être mal placé dans une mer bleu azur. Sur les Z5500, cette petite faiblesse n’est plus qu’un lointain souvenir.
Les tests ont été effectués sur une audigy 2 platinum Ex, utilisée aussi bien en analogique qu’en numérique (optique et coaxial), ainsi que sur un lecteur dvd de salon Techwood. De même que pour le test des Megaworks 550 et Gigaworks S750 chez Creative, nous avons étudié successivement les aptitudes des enceintes dans la musique, les films et les jeux.
Le moment est venu d’allumer les kits et de répondre à une première question : les Z5500 souffrent-elles des problèmes de souffle de leur grand frère ? Et bien non : La nouvelle gamme Logitech sait parfaitement se faire oublier. Ce n’est par contre pas le cas des Z680 que nous avons eu en notre possession, et ce malgré leur jeune âge. Un inconvénient de taille pour un ensemble avant tout destiné au PC, et donc à une écoute de proximité. Ce souffle est présent dès l’allumage du pod, même en absence de source sonore. Il ne varie pas avec le volume et gageons qu’il saura se faire oublier pendant un film, et en particulier si l’auditeur n’est pas collé aux enceintes. Mais il est bien là, envahissant, aussi bien sur les satellites que sur le caisson… Bref, faisons abstraction de ce défaut, et voyons ce que les deux protagonistes ont dans le ventre !
- Tests musicaux
Les tests musicaux, effectués en stéréo, permettent de bien appréhender les sonorités d’un ensemble. Dans le cadre de cet article, ce sont Muse, Dolly et Tchaïkovski qui sont montés sur la sellette.
Sur Butterflies and hurricanes, tiré du dernier album de Muse, les Z680 montrent leurs premières faiblesses. Décriées par certains et vénérées par d’autres, les basses sont ici particulièrement étouffantes et il faudra les diminuer presque au minimum pour obtenir un son agréable (ces réglages seront conservés dans les autres tests musicaux et légèrement réévalués pour les tests cinématographiques). Les Z680 se dévoilent alors : des aigus très marqués mais souvent approximatifs, un médium légèrement en retrait et des basses qui, malgré leur niveau très diminué, gardent une trop grande agressivité. Une coloration peu avantageuse sur cette musique.
Avec les Z5500, les choses sont toutes autres. La voix de Matthew Bellamy gagne en relief et en chaleur, les aigus sont plus discrets mais plus précis et détaillés, nous faisant percevoir des tintements de cymbales d’une grande subtilité. Les basses savent rester calmes et donner de la voix quand il le faut, avec une délicatesse que les Z680 ne connaissent pas. Chaque instrument a sa place et c’est ici un son particulièrement équilibré qui est mis en avant.
Cette différence entre les deux kits sera perceptible dans la plupart des tests : d’un côté un son agressif, avec des basses et des aigus largement mis en avant ; de l’autre un son beaucoup plus sage faisant ressortir plus de détails. Qu’en est-il alors du dernier album de Dolly, à tendance électro ?
Comme nous pouvions le présager, les Z680 reprennent du poil de la bête. Les aigus sont moins bien tenus que sur les Z5500 mais beaucoup plus expressifs. La voix de d’Emmanuelle Monet, qui paraît fade sur les Z5500, retrouve ici toute sa liberté. Les basses percutantes des Z680 ne sont pas non plus un problème, appuyant avec fermeté le reste de la bande sonore. Si les Z5500 gardent l’avantage en termes de neutralité, les Z680 apportent cette fois quelque chose de très positif, presque envoûtant.
Dernier test et pas des moindres sur fond de cinquième symphonie. Alors que les Z680 tendent vers les aigus avec un côté quelque peu artificiel, les Z5500 font preuve d’une grande précision et d’une très bonne neutralité. L’équilibre entre les instruments ainsi que la dynamique de l’œuvre sont bien respectés. Les Z5500 nous offrent ici quelque chose de très subtil, et ce sur la totalité de la bande passante. Sur les Z680, la différenciation des instruments est moindre mais c’est surtout le rendu artificiel de ces instruments qui va ternir le tableau, en particulier dans le haut et le bas du spectre. Au final, c’est bien sûr la délicatesse des Z5500 qui l’emporte, même si l’on aurait apprécié des aigus un peu plus présents. Les deux kits confirment donc leurs sonorités : le son des Z5500 est plus neutre et plus précis que celui des Z680, ces dernières favorisant des basses percutantes et un haut médium très coloré.
Voyons si ces tendances vont se confirmer sur les tests cinématographiques…
Tests subjectifs (suite)
- Tests cinématographiques
Sur Ghost in the Shell, les Z680 nous offrent des dialogues très vivants et détaillés, faisant agréablement ressortir le timbre de chaque voix. Les effets sonores comme la musique sont également parfaitement distincts. Chaque son semble voler de ses propres ailes, donnant beaucoup de relief au film. A l’opposé, le rendu des Z5500 est beaucoup plus terne. Les voix sont les premières touchées : elles perdent la présence et le côté charnel que leur avaient donné les Z680. L’ensemble de la bande son semble plate et perd en vivacité. Sur ce film pourtant très calme et essentiellement basé sur les dialogues, le dynamisme et la coloration des Z680 sont un réel avantage, laissant les Z5500 sur le carreau.
Sur Matrix Revolution, la richesse de la bande son redonne de l’intérêt aux Z5500 qui fournissent en particulier des aigus très précis et détaillés. Pourtant le test est sans appel : alors que les voix de d’Hugo Weaving et Keanu Reeves se mêlent aux bruits ambiants et à la musique sur les Z5500, elles sont agréablement distinctes et vivantes sur les Z680. Pendant les scènes de combat, le caisson des Z5500 est bien là, allant chercher des fréquences auxquelles les Z680 ne peuvent prétendre. Mais là encore, le dynamisme des Z680 fait des merveilles, apportant une dimension légèrement meilleure au film.
Pour finir, rien de tel qu’un petit test sur l’adaptation cinématographique de l’œuvre de Tolkien. Dès l’arrivée dans le menu, les deux kits annoncent la couleur : bien que les Z680 fournissent un son plus ample, la richesse de la bande originale est mieux restituée par les Z5500. Le film lui même va un peu dans ce sens : bruits d’ambiance, dialogues, musique… tout est ici minutieusement orchestré et les Z5500 en tirent soigneusement parti. Mais ne vous y trompez pas. Les Z680, ici encore, plongent le spectateur dans une ambiance très prenante. Bien qu’il soit plus difficile ici de départager les deux kits, ce sont bien les Z680 qui gardent l’avantage…
Si les tests musicaux étaient plutôt en faveur des Z5500, les Z680 retournent donc la vapeur sur les tests cinématographiques. Plus que jamais, il paraît difficile à un kit PC d’allier rendu fidèle et percutant. Ainsi les Z5500 gagnent en neutralité et seront plus efficaces en Hifi, alors que la coloration des Z680 est à l’origine d’un son plus impressionnant et donc plus propice au home-cinéma.
Dans tous les cas, la qualité du décodage est très satisfaisante. Une fois les enceintes bien placées, le positionnement des sons est précis et sans bavure. Toutes les conditions sont réunies pour profiter pleinement d’un grand moment de cinéma.
- Tests ludiques
Dans les deux cas le positionnement sonore est excellent et il sera difficile de départager les deux kits à ce niveau, tant le travail est prémâché par l’Audigy 2. Z5500 et Z680 assurent tous deux un très bon environnement sonore, tant par leur dynamisme que par la largeur de leur bande passante. L’immersion ainsi apportée prendra tout son sens dans l’épopée de ce bon vieux Payne, ses rêves psychédéliques n’en étant que plus prenants. Dans le cadre de la confrontation Z680 – Z5500, on notera tout de même que l’ambiance feutrée de Max Payne est mieux retranscrite par les Z5500, alors que la nervosité des Z680 est très appréciable sur UT2003, augmentant encore le rythme effréné du jeu.
Tout comme ce fut le cas lors du test des Megaworks et Gigaworks, de tels ensembles semblent toutefois démesurés pour une utilisation exclusivement ludique. D’autant plus que les décodeurs et l’armada de fonctionnalités offerte par les deux kits perdent ici tout leur sens. Pour ce genre d’utilisation, on leur préférera donc des kits plus modestes, comme par exemple les z5300 du même constructeur.
Bilan
Notes sur 10 obtenues lors des tests | ||
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Nom | Z-680 | Z-5500 |
Aigus | 6,5 | 7,5 |
Médium | 7 | 7 |
Basses | 7 | 8 |
Ergonomie/Fonctionnalités | 8,5 | 9 |
Rapport qualité/prix | 8 | 8 |
Ça ne fait aucun doute, les changements apportés par les Z5500 ne relèvent pas uniquement d’un changement de design. Alors que les Z680 misaient sur un son percutant et une coloration qui ont fait leur succès en utilisation Home-Cinema, les Z5500 profitent d’un son beaucoup plus neutre et précis, qui les avantage en Hifi.
Paradoxalement, c’est peut être cette différence entre les deux kits qui rend la notation difficile. Les Z5500 ont des basses moins nerveuses mais plus riches, des aigus moins marqués mais plus précis, un médium trop plat dans les films mais un rendu globalement plus fidèle. Choisir entre les deux kits reviendra donc à répondre à la question suivante : “est-ce que je préfère un son percutant et coloré ou un son neutre et détaillé au risque d’un léger manque de relief dans les films et certaines musiques ?”.
En terme de qualité brute, l’évolution est toutefois positive et les Z5500 gagnent sur tous les terrains. Voilà une nouvelle qui n’est pas pour nous déplaire, puisque nous ne parlons pas ici d’un concurrent mais bien d’un remplaçant des Z680. Au delà d’un affrontement entre deux kits c’est tout le haut de gamme Logitech qui s’en trouve modifié, se détournant légèrement de son orientation Home-Cinema au profit d’un rendu plus neutre et plus précis.
Reste que les Z5500 conservent toutes les fonctionnalités d’un véritable ensemble Home-Cinema : richesse de la connectique, décodeurs, télécommande infrarouge… tout est là pour permettre aux Z5500 de quitter le PC et de s’installer dans le salon. Plus que jamais c’est certainement à ce niveau que se jouera la différence avec le haut de gamme Creative.
Remerciements à Nicolas PICQ pour le prêt du matériel.