Un moteur de compression vidéo recyclé.
La nouvelle GeForce GTX 1650 (voir notre test) n’offrira pas les performances d’encodage matériel vidéo des autres cartes sur GPU Turing. En cause, l’encodeur NVENC intégré à la puce, qui est de génération Volta, et pas de la dernière génération Turing.
Le NVENC Turing offre 15 % d’efficacité supplémentaire
Pour information, le NVENC est un encodeur propriétaire inhérent aux cartes graphiques NVIDIA. Il est utilisé pour l’encodage vidéo. Par conséquent, c’est un outil populaire auprès des utilisateurs de logiciels de streaming comme Open Broadcaster Software (OBS), Wirecast, Bandicam, HandBrake ou encore Adobe Premiere.
Depuis Kelpler, chaque microarchitecture apporte sa propre version du NVENC. Les cartes graphiques d’une même microarchitecture adoptent logiquement l’itération de leur génération. C’est le cas pour les GTX 1660 et 1660 Ti. En revanche la GTX 1650 n’a pas ce privilège et doit se contenter du NVENC Volta, la génération précédente. NVIDIA a confirmé ces informations et précise que son NVENC Turing est environ 15 % plus efficace que la mouture Volta, dont les performances sont proches du NVENC des GPU Pascal. Cette ancienne version ne profite pas non plus des nouvelles fonctionnalités implémentées comme la gestion des B-Frames en HEVC, ce qui va diminuer la qualité de rendu.
Une donnée à prendre en considération pour les acheteurs souhaitant faire de la compression vidéo.