L’entreprise Microchip Technology a trois ans pour développer ce processeur.
L’entreprise américaine Microchip Technology, située à Chandler, en Arizona, a raflé un contrat de 50 millions de dollars avec la NASA (National Aeronautics and Space Administration). La société a trois ans pour fournir un processeur HPSC (High-Performance Spaceflight Computing) “offrant une capacité de calcul au moins 100 fois supérieure à celle des ordinateurs actuels utilisés pour les vols spatiaux” ; ce, afin de “faire progresser tous les types de missions spatiales futures, de l’exploration planétaire aux missions lunaires et martiennes”.
Si cette capacité de calcul 100 fois supérieure peut sembler un objectif très présomptueux, beaucoup de systèmes ne sont plus de première jeunesse. Le vaisseau Orion de la NASA par exemple possède un ordinateur de vol Honeywell initialement utilisé pour les avions de ligne Boeing 787 ; et lors de son lancement en 2014, ce système avait déjà 12 ans d’âge.
Wesley Powell, technologue principal de la NASA pour l’avionique avancée, explique : “Nos ordinateurs actuels pour les vols spatiaux ont été développés il y a près de 30 ans. S’ils ont bien servi les missions passées, les futures missions de la NASA exigent des capacités informatiques embarquées et une fiabilité nettement accrues. Le nouveau processeur informatique fournira les avancées requises en termes de performance, de tolérance aux pannes et de flexibilité pour répondre aux besoins de ces futures missions.”
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Microchip Technology
Ancienne division microélectronique de General Instrument, Microchip Technology a été créée en 1989. Ses équipes ont notamment mis au point un FPGA (Field Programmable Gate Array) PolarFire ayant reçu récemment la certification MIL-STD-883 Classe B.
Babak Samimi, vice-président de l’unité commerciale Communications de Microchip. : ” Nous sommes heureux que la NASA ait choisi Microchip comme partenaire pour développer la prochaine génération de plate-forme de processeur de calcul qualifiée pour l’espace. Nous investissons conjointement avec la NASA dans une nouvelle plate-forme informatique fiable et innovante. Elle offrira une mise en réseau Ethernet complète, un traitement avancé de l’intelligence artificielle/apprentissage machine et une prise en charge de la connectivité tout en offrant un gain de performance, une tolérance aux pannes et une architecture de sécurité sans précédent à faible consommation d’énergie.”