Une Nintendo 3DS Aqua Blue
Après la Freebox et la Neufbox, nos démontages en règles se poursuivent. Aujourd’hui, nous nous attaquons à une console de jeu : la fraîchement disponible Nintendo 3DS, dans sa version Aqua Blue (française). Première console portable à proposer de la 3D, est-elle pour autant beaucoup plus complexe qu’une DSi ?
On remarque d’emblée à l’extrémité de la tranche les deux appareils photo pour les photos en 3D.
Les deux écrans
Ouverte, on remarque les deux écrans. Celui du haut est dans un format large, entre le 16:9 et le 16:10. Il est capable d’afficher des images en relief mais n’est pas tactile. Celui du bas est en format 4:3 et est tactile, avec une dalle résistive.
L’arrière de la console
A l’arrière de la console, quatre vis permettent d’accéder à la batterie. On apprend aussi que la console est bien une version européenne.
La batterie
La batterie, contrairement aux smartphones, ne prend qu’une petite partie de la place à l’intérieur de la console.
Une batterie de smartphone
Cette batterie est assez classique : elle offre une capacité de 5 Wh. Avec 1 300 mAh (et une tension de 3,7 V), on est un peu en-dessous des smartphones haut de gamme récents, qui utilisent généralement des batteries de 1 500 ou 1 600 mAh. D’où l’autonomie assez faible d’environ 3 H (avec toutes les fonctionnalités activées).
La carte mère
Une fois la console ouverte, on remarque d’abord deux éléments sur la carte mère : l’emplacement pour cartes SD en bas à droite et le port pour les cartouches en haut.
Le pad et l’infrarouge
Dans le coin supérieur droit, on distingue l’énigmatique émetteur infrarouge au milieu (CTR-IR-01) et le dessous du pad analogique en bas à droite.
L’alimentation
Sur le coin supérieur droit on remarque une carte mère peu chargée d’où n’émerge que le connecteur pour l’alimentation.
La carte Wi-Fi
La carte Wi-Fi est produite par Mitsumi. Le FCCID nous indique que la puce est la même que celle déjà utilisée dans la Nintendo DS. La puce sous le blindage est une AR6014G de chez Atheros, capable de travailler en 802.11b (11 mégabits/s) ou en 802.11g (54 mégabits/s) mais pas en 802.11n donc. Elle n’utilise qu’une seule antenne.
L’émetteur infrarouge
Une minuscule carte permet de prendre en charge la transmission de données en infrarouge. La puce, fabriquée par NXP, porte la référence S750 0704 TSD030C.
Le lecteur de cartes SD
Nintendo a intégré un lecteur de cartes SDHC dans sa console. Une carte de 2 Go — d’origine Toshiba — est livrée avec la Nintendo 3DS.
Le lecteur de cartes
Comme beaucoup de pièces de la console, il est possible de changer le lecteur de cartes facilement. Nintendo pourra donc facilement passer au SDXC sans changer de carte mère.
Le contrôleur analogique
Le contrôleur analogique de la console vu du dessous, une nouveauté chez Nintendo, alors que la PSP en propose un depuis ses débuts.
La carte mère
La carte mère de la console, et l’écran tactile. Comme on le voit, la carte mère est physiquement assez grande et n’est pas très complexe. Nintendo propose un PCB assez simple là où les constructeurs de smartphones atteignent une densité bien plus importante.
Même carte mère
Même carte mère, autre vue. On remarque les différents boutons de la console.
La mémoire interne
Pour la mémoire interne, on retrouve une puce Toshiba, dont la référence est THGBM2G3P1FBAI8. Cette puce de mémoire flash NAND offre une capacité de 2 Go.
Le gyroscope
Le ITG-3270 de chez Invensense est un gyroscope numérique capable de travailler sur trois axes. Ce modèle, aussi utilisé dans les télécommandes de la dernière génération, est très compact.
Une puce Texas Instrument
Sur la carte mère, on retrouve une puce Texas Instrument PAIC3010B 09AGTZW. Les informations sur cette puce ne sont pas connues et nous n’avons pas pu déterminer à quoi elle sert.
L’accéléromètre
L’accéléromètre est d’origine STMicro : c’est le modèle LIS331DH. Cet accéléromètre 3 axes est aussi utilisé dans certains smartphones. La puce porte la référence 2047 33DH WJNDK.
L’écran tactile
L’écran tactile, au format 4:3, travaille en 320 x 240 et est capable d’afficher 16,7 millions de couleurs. La dalle tactile, contrairement à la majorité des smartphones, est de type résistive, pour pouvoir utiliser le stylet fourni.
La référence de la carte mère
La carte mère porte la référence suivante : T/CTR-CPU-01.
Le processeur
Le processeur, un modèle en architecture ARM, porte la référence Nintendo 1048 0H ARM CPU. Comme il est placé sous le port cartouche qui soudé à la carte mère, nous n’avons pu le prendre en photo : nous avons préféré garder la console fonctionnelle. La puce est — selon les premiers retours — un core ARM de type ARM1176, une puce datée en architecture ARMv6. Le GPU serait une puce PICA200 de chez DMP, compatible OpenGL ES 2.0.
L’image du processeur provient de chez nos confrères de iFixit.
L’écran 3D
Pour la même raison que pour le CPU, nous n’avons pas démonté l’écran 3D de la console. Mais nous vous proposons des images des pixels qui — une fois n’est pas coutume — sont rectangulaires (cf. cette actualité). En effet, l’écran est physiquement en 800 x 240 avec des pixels rectangulaires, ce qui permet d’obtenir un pseudo 400 x 240 une fois la 3D activée.
Au final ?
La console est intéressante sur plusieurs points : Nintendo réutilise des composants de la DS, la majorité des pièces sont sur des sockets et sont amovibles et la carte mère n’est pas un modèle d’intégration. On sent que Nintendo a essayé de limiter les coûts sur les composants pour proposer un écran 3D à un prix correct. Cette Nintendo 3DS préfigure d’ailleurs déjà le prochain produit de la firme : une console 3DS Lite avec une meilleure batterie et un boîtier plus compact…
NB : Aucun composant n’a été maltraité pendant la production de cette oeuvre. En tout cas, la console s’avère toujours fonctionnelle…
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