Une Nintendo Switch overclockée peut faire tourner des PC, Android et consoles lorsqu’elle fonctionne sur un autre système d’exploitation. Le test montre qu’il est possible de jouer à des jeux AAA de moins de 10 ans sur la console en acceptant de perdre quelques fps.
Grâce à une communauté importante, la Nintendo Switch peut aujourd’hui être modifiée afin de permettre l’installation d’autres systèmes d’exploitation et d’overclocker ses composants. La console, qui a été vendue à plus de 126 millions d’exemplaires, est équipée du processeur Tegra X1 de NVIDIA sorti en 2015. Il comprend 4 cœurs de CPU ARM Cortex-A57 et 4 cœurs de CPU ARM Cortex-A53 fonctionnant à l’origine à 1,0 GHz.
Lorsqu’on installe un système Android sur la console, on peut constater que Nintendo bride nativement tous les composants de la console : le CPU qui tourne à 1 GHz est capable d’atteindre 2,3 GHZ, alors que le GPU peut passer de 768 MHz à 1267 MHz.
Des gains très importants qui permettent au CPU de se rapprocher d’un Snapdragon 821 et au GPU d’un Snapdragon 865 avec une différence d’environ 10 % seulement pour une console qui a déjà 6 ans.
Les jeux Genshin Impact et Honkai : Star Rail sont testés, et même si le premier manque cruellement d’optimisation, le deuxième, qui demande normalement plus de ressources, s’en sort haut la main, et la console est capable de le faire tourner sans aucun problème et atteint presque les 60 fps avec les graphismes au niveau le plus bas.
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La Nintendo Switch sur Linux peut faire fonctionner Titanfall 2, GTA V, Devil May Cry 5 et God of War
Après Android, c’est à Linux d’être testé sur la Nintendo Switch, et l’objectif est très clair : pouvoir faire fonctionner des jeux PC récents.
Le point faible ici est clairement le CPU, qui est encore moins puissant que celui d’un Chromebook vieux de presque 10 ans.
Le test démarre par le jeu Titanfall 2, et on constate que son lancement se déroule sans trop de difficulté. Le point noir vient clairement des scènes de combat et d’action, pendant lesquelles on peut constater d’énormes chutes de fps et des problèmes de son, rendant le jeu tout de même peu appréciable. On passe d’un peu plus de 30 fps à entre 10 et 20 pour les scènes de combat.
Le jeu testé suivant est GTA V (version PC), et tout comme Titanfall 2, le jeu se lance parfaitement, mais il est en revanche impossible d’atteindre la barre des 10 fps, autant dire que le jeu est pratiquement injouable à ce taux d’images, et c’est principalement le CPU qui fait défaut ici.
Devil May Cry 5, quant à lui ne souffre pas trop de variation de fps, et même s’il est cantonné à environ 15 comme pour les scènes d’action de Titanfall 2, le jeu reste globalement jouable.
Sur God of War, et alors que la console possède une configuration très éloignée de celle recommandée pour la version PC, le jeu tourne avec des performances similaires à celles de GTA V, mais cela reste impressionnant de le voir fonctionner sur Switch.
Ces tests montrent des possibilités insoupçonnées de la Nintendo Switch, et si Nintendo décide de lancer une nouvelle version de la Switch en 2024, dénommée Nintendo Switch 2, la communauté des moddeurs devrait être capable de fournir des performances bien plus satisfaisantes sur des jeux similaires.
Ca utilise quoi comme suite logiciel sous linux pour faire tourner un jeu compilé pour x86-64 sur un ARM ?
qemu-x86-64 ou box64 font le job.