La Xbox One S a déjà fait couler beaucoup d’encre électronique, par son design, ses nouvelles fonctions ou ses performances. Mais qu’est-ce qui la rend si douée ? Comment Microsoft est-il parvenu à condenser sa console de 40 % ? Peut-on changer facilement le disque dur pour augmenter la capacité et stocker plus de jeux ? Autant de questions qui nécessitaient un démontage en règle !
Le démontage de la Xbox One S commence ici : à la hauteur du verrou Kensignton, une étiquette robuste cache un taquet en plastique. Il faut impérativement la décoller pour pouvoir désolidariser les deux moitiés de la coque.
Des clips, encore des clips
La base noire de la coque est clipsée sur la partie blanche. Il faut donc les séparer en glissant un outil fin, plat et rigide (mais assez doux pour ne pas laisser de traces) entre les deux morceaux. C’est facile à faire à l’arrière de la console, un peu plus délicat sur les bords, où la moitié supérieure surplombe la moitié inférieure.
Un exercice de patience
Doucement, petit à petit, au fur et à mesure, les uns après les autres, les clips cèdent et on peut soulever la base.
La Xbox matriochka
On découvre alors… une autre boîte, en métal, dans la boîte en plastique ! La Xbox One S a ce petit côté poupée russe qui rend l’exercice de démontage amusant.
À six vis du bonheur
Point de taquet ou de clips dans cette étape : la coque en métal est maintenue par six longue vis à tête Torx et anodisées en vert, couleur traditionnelle de l’univers Xbox.
Adieu plastique
Une fois les vis ôtées, le coeur de la Xbox One S se sépare de sa coque plastique facilement, en un seul geste (ou presque).
Le couvercle métallique
Les six vis précédentes maintenaient non seulement le squelette métallique attaché à la coque plastique, mais elles assemblaient aussi les deux parties du squelette métallique entre elles. Aussi, le couvercle de la console n’offre-t-il aucune résistance.
Un condensé de console
Et voilà ! Les entrailles de la bête sont enfin à l’air libre. Admirons la propreté du montage et la proximité des quatre éléments principaux : le disque dur, l’alimentation, le lecteur de Blu-ray et enfin l’imposant ventilateur de la Xbox One S. Pas de place perdue !
Un disque dur très accessible
Trois vis plus tard, le disque dur et son support sont libérés. Ne pas oublier de détacher également les connecteurs d’alimentation et SATA. Le disque en lui-même est un modèle 2,5″ tout ce qu’il y a de plus standard. Plus exactement, un Seagate Spinpoint M9T 2 To, dans notre Xbox de test.
Objectif zéro vibration
Microsoft a pris grand soin d’isoler mécaniquement le disque dur pour qu’il ne transmette pas ses vibrations et reste le plus silencieux possible. Il est vissé sur une plaque en plastique, elle-même vissée au support sur des rondelles en caoutchouc.
WiFi n et Bluetooth en façade
La façade révèle le lecteur de Blu-ray Ultra HD et surtout une carte électronique. Celle-ci accueille les boutons et LED que l’utilisateur peut manipuler, mais pas seulement. Elle cache également la première carte WiFi de la console. Il s’agit d’un module WiFi n 2×2 + Bluetooth 4.0.
Du WiFi ac aussi
La seconde carte WiFi de la Xbox One est logée sur son flanc droit, à l’arrière, donc le plus éloignée possible, afin de minimiser les interférences sans doute. Il s’agit cette fois d’un module WiFi ac 2×2.
Invité surprise !
Oh, mais qui se cache sur le lecteur de Blu-ray ? Masterchief, évidemment, symbole de Halo et du succès de la Xbox. Le lecteur Blu-ray Ultra HD en lui même est un DG-6M5S de chez Philips & Lite-On Digital Solutions.
La plus belle des alim
Quelques tours de vis supplémentaires, et nous pouvons démonter ce petit bloc noir, marqué PWR. Cékoidon ? C’est la seconde meilleure nouveauté de la Xbox One S après son lecteur Ultra HD : c’est le bloc d’alimentation interne ! Adieu grosse brique externe, et sans regret !
Dernière étape
Disque dur ? Parti. Lecteur Blu-ray ? Sorti. Alimentation ? Démontée. Ne reste plus qu’à sortir la carte mère entière. Prenez garde à déconnecter les cartes WiFi avant de tirer.
Où sont les câbles ?
Et voilà ! Le cerveau de la console se montre enfin, révélant une organisation très simple, très propre. On distingue clairement, sur la droite, le chipset gérant les connexions vers les périphériques et les sorties vidéos. On voit aussi facilement les puces de DDR3 éparpillées autour du ventirad.
Et surtout, on est frappé par l’absence de connecteurs en tout genre. Seuls les ports SATA du disque dur et du lecteur Blu-ray dépassent du PCB.
Carte mère monoface
Côté pile, la carte mère est nue ou presque. Une seule puce est présente, un contrôleur Ethernet Realtek. Le ventirad est maintenu en place par ce grand X métallique. C’est une Xbox, ne l’oublions pas.
Un X qui barre la route
Ne reste donc plus qu’à démonter le ventirad. Sauf que le X qui l’attache à la carte mère n’est pas vissé. Chacune de ses branches vient crocheter un support du ventirad et le tout tient en tension. Pour l’enlever, faute d’un outil sur mesure comme doivent en posséder les équipes de Microsoft, il faut exercer une pression suffisante avec une pince ou un tournevis. Autant vous l’avouez tout de suite, nous n’avons pas risqué d’endommager la carte mère.
Un ventirad de PC
Nous nous contenterons donc d’une vue du radiateur. Très fin, il utilise deux caloducs pour diffuser la chaleur du SoC dans ses ailettes.
Un ventilateur perfectionné
Le ventilateur de la Xbox One S est la seule source de courant d’air dans le boîtier très rempli de la console. L’alimentation, notamment, est dépourvue de ventilation propre. Microsoft a donc particulièrement soigné sa conception. On remarque ainsi que son cadre fait contact avec la coque via un joint-lèvre. Il n’y a donc pas de fuite d’air chaud vers l’intérieur, tout est expulsé pour un maximum d’efficacité.
Remarquons aussi que le cadre possède une ouverture vers le côté. Les ouïes d’aération sur le côté de la coque ne sont donc pas seulement décoratives.
Un bel exemple à suivre
Le remontage de la Xbox One S ne pose pas de problème particulier. Les vis sont facilement identifiables et facilement remplaçables en cas de perte. Le seul point de fragilité se situe dans les clips en plastique qui réunissent les deux parties de la coque. À force, ils finiront par casser.
Mais on ne désosse pas sa console tous les jours ! Ces clips devraient résister sans problème à une ouverture ou deux pour remplacer le disque dur par un modèle de plus grande capacité ou pour dépoussiérer le ventilateur après quelques mois ou années d’utilisation.
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Espérons maintenant que la prochaine Xbox One Scorpio héritera plus de la conception de la One S, très propre, que de la Xbox One, bâclée.