La Freebox mini 4K contient-elle des surprises – pardon, des U3VycHJpc2Vz – non révélées hier ? Nous ne le saurons qu’après l’avoir démontée selon les règles de l’art, mais, en attendant que notre exemplaire arrive, nous avons déjà un élément de réponse. Broadcom a publié un communiqué de presse pour se féliciter du fait que Free a choisi le SoC BCM7252 pour animer sa box.
Selon son concepteur, le BCM7252 est une puce double-coeur utilisant une architecture maison, la Brahma15, compatible ARMv7, autrement dit 32 bits. Broadcom possède une licence “architecture” ARM et peut donc développer ses propres coeurs, mais dans le cas de Brahma15, il semble que la société ne s’est pas trop éloignée de l’architecture Cortex A15 ; les deux puces délivrent ainsi 5250 DMIPS par coeur à 1,5 GHz.
Le GPU utilisé par Broadcom n’est pas spécifié, mais il est dit compatible OpenGL ES 3.1. Mais la partie la plus importante pour la Freebox est le circuit de décodage vidéo. Sur le BCM7252, il prend en charge matériellement les flux HEVC (H.265) jusqu’en 4K à 60 Hz avec des couleurs sur 10 bits. Il peut aussi décoder simultanément quatre flux 1080p HEVC et encoder deux flux 720p. Il gère en outre la protection HDCP 2.2 et une sortie HDMI 2.0.
Ce SoC central, Free a choisi de l’associer à un chipset WiFi/Bluetooth Broadcom BCM43570. Ce dernier est interfacé en PCI-Express et sait créer un réseau de type WiFi ac/n/g/b/a pour un débit maximum de 867 Mbit/s. Il est aussi Bluetooth 4.1.