Malheureusement, Apple est connu pour être l’un des constructeurs les plus réfractaires à la réparation maison de ses produits. Obligeant ainsi les consommateurs à renvoyer leurs achats pour que l’entreprise s’occupe des réparations.
Avec un produit Apple, il faut garder à l’esprit que si les réparations ne sont pas couvertes par la garantie de l’appareil, les consommateurs sont assurés de devoir débourser une somme importante. C’est un comble quand on sait que de la poussière peut venir à bout de certains écrans de MacBook Pro.
Bien que le Self Service Repair soit une possibilité, il est vivement déconseillé de tenter les réparations, à moins d’être un professionnel de l’informatique. L’architecture interne des produits Apple est complexe, pour cause : l’entreprise favorise l’appariement des pièces de ses machines.
L’appariement est une stratégie de l’entreprise pour compliquer les réparations en empêchant les pièces de rechange de se configurer correctement sans passer par un outil spécial d’Apple. Malheureusement, le tout nouveau MacBook Pro M3, dévoilé lors de l’événement Scary Fast et disponible depuis le 7 novembre, n’échappe pas à la stratégie prédatrice de son constructeur.
L’ordinateur, dans sa version la plus onéreuse, se vend tout de même 4849 euros, un prix démentiel. Les utilisateurs déboursant autant d’argent pour un produit Apple pourraient s’attendre à pouvoir le réparer eux-mêmes, mais il n’en est rien.
Réparer son MacBook Pro M3, c’est risquer de dégrader la qualité de son appareil
La machine est donc très difficile à réparer soi-même à cause du problème d’appariement des pièces. L’écran de l’ordinateur en fait malheureusement les frais, et s’il est changé, des artefacts visuels apparaissent dans les coins supérieurs de l’appareil.
Selon iFixit, ce problème d’appariement des appareils Apple n’est pas nouveau, certains modèles M1 et M2 ayant le même problème de configuration avec des écrans de rechange. C’est pourquoi les spécialistes de la réparation DIY n’ont accordé qu’un score de réparabilité de 4 sur 10 au nouveau MacBook Pro M3.
Si les utilisateurs souhaitent effectuer les réparations de l’écran eux-mêmes, ils devront faire face à une expérience visuelle dégradée. C’est malheureusement le prix à payer pour ne pas avoir à débourser une somme faramineuse en renvoyant l’appareil pour réparation chez Apple.
Apple ne semble donc pas vouloir lâcher la bride et veut absolument que ses consommateurs restent dépendants du constructeur pour les réparations. Finalement, pour contenter tout le monde, Apple n’aurait qu’à mettre en libre service le logiciel permettant la calibration des pièces de rechange, mais il semblerait que cela irait contre les intérêts de l’entreprise.