Malgré ses fréquences plus basses et son TDP inférieur, l’APU Renoir tient tête au Ryzen 3000 Matisse Refresh.
Les APU Ryzen 4000 d’AMD, nom de code Renoir, pourraient bien débarquer d’ici peu de temps. En tout cas, ils font régulièrement parler d’eux depuis plusieurs semaines. L’un d’eux, le Ryzen 7 Pro 4750G armé de 8 cœurs / 16 threads, est passé sur le benchmark de SiSoftware. Dans ce cas précis, il offre des performances proches du même acabit que le Ryzen 7 3800XT.
Si les Ryzen 7 3800XT et Ryzen 7 Pro 4750G affichent le même nombre de cœurs / threads et qu’ils bénéficient de la même architecture CPU Zen 2, leurs similitudes s’arrêtent là. Outre des fréquences différentes, avec 3,9 GHz (base) et 4,7 GHz (Boost) pour le premier, contre 3,7 GHz et 4,4 GHz respectivement pour le second, ils embarquent une quantité de mémoire cache inégale, avec 32 Mo de cache L3 pour le Ryzen 3000 Matisse Refresh contre seulement 8 Mo pour l’APU Renoir. Le TDP diffère également, avec une valeur de 105W dans le premier cas et de 65W dans le second. Enfin, le Ryzen 7 Pro 4750G embarque bien sûr un iGPU Vega.
Les APU Renoir feraient l’impasse sur le PCIe 4.0
Chiplet versus conception monolithique
Malgré ces différences, les deux puces font jeu égal dans le test SiSoftware. Le Ryzen 7 Pro 4750G obtient un score arithmétique du processeur de 303,90 GOPS, tandis que les scores du Ryzen 7 3800XT varient entre 301,33 et 304,97 GOPS. Or, avec ses fréquences un peu plus élevées et son TDP qui lui octroie une plus grande marge de manœuvre, on pouvait s’attendre à voir le Ryzen 7 3800XT se détacher.
L’explication se trouve peut-être dans la conception des deux puces. Celle du Ryzen 7 3800XT est de type chiplet. Elle implique une communication entre les différents éléments via l’Infinity Fabric, ce qui induit forcément de la latence. L’APU Renoir se contente d’une conception monolithique moins pénalisante sur ce plan là. C’est d’ailleurs cette spécificité qui permet aux APU Renoir d’offrir une faible latence mémoire.
c’est l’ouvrier du batiment qui enduit (les murs !), la conception du processeur induit la latence…