Une carte Tesla
Qu’attendre des Telsa K20, les premières cartes basées sur le GK110 de NVIDIA ? De la puissance en double précision.
Des spécifications « cadrées »
NVIDIA, pour la version professionnelle de ses cartes, se limite aux spécifications de la norme PCI-Express, notamment pour la consommation. Pas question, donc, de dépasser le TDP de 225 W fixé par la norme. La Telsa K20 utilise donc le GPU GK110 et est capable d’atteindre des performances très élevées sur les calculs en double précision : 1,1 Tflops, contre environ 10x fois moins sur une carte classique ou sur une Quadro K5000.
Sur les 15 SMX (blocs d’unités de calcul) que compte le GK100, seuls 13 sont a priori actifs, ce qui équivaut à 2 496 « cuda cores », 40 unités de rendu et 208 unités de texturing. La fréquence est conservatrice, comme souvent sur les cartes professionnelles : 705 MHz. C’est en partie pour des questions de consommation, pour ne pas dépasser le TDP de 225 W, et en partie parce que les cartes sont souvent placées dans des configurations très chargées, ce qui implique des contraintes très fortes au niveau de la température.
Pour la mémoire, on retrouverait 5 Go de mémoire GDDR5 à 1 250 MHz sur un bus 320 bits, soit une bande passante de 186 Go/s.
Rappelons que si les performances en rendu 3D sont du niveau d’une carte grand public comme la GeForce GTX 680, ce n’est pas la cible des cartes Tesla. Les cartes sont destinées au calcul et se passent généralement des sorties vidéo — réservées aux modèles de la gamme Quadro, avec des pilotes optimisés — : les Tesla sont des coprocesseurs mathématiques (en simplifiant), un domaine où la puissance de calcul en double précision est cruciale.
