Introduction
Le refroidissement des ordinateurs a indéniablement parcouru un long chemin depuis l’époque des radiateurs basiques en aluminium, lesquels n’avaient que peu d’ailettes et pas de ventilateur. Il n’en demeure pas moins que le concept général est resté principalement le même de nos jours, et les systèmes de refroidissements jouent bien entendu un rôle crucial dans la stabilité d’un ordinateur : une mauvaise dissipation de la chaleur entraine des plantages voir pire.
La photo ci-dessus représente des dissipateurs qui ont été taillés à partir de baguettes d’aluminium, lesquelles sont obtenues en travaillant des lingots. A ce stade, ce ne sont que des grandes barres qui n’ont pas encore été découpées, mais on voit bien les ailettes en détail lorsque l’on zoom sur la photo.
Nous avons dédié les pages qui suivent aux plateformes à refroidissement liquide parmi les plus réussis que nous ayons vus ces derniers temps. Juste pour le plaisir des yeux !
Des tuyaux dans tous les sens
Voici une configuration avec watercooling dont les tuyaux sont plus que nombreux, et pourtant très bien agencés. Les disques durs bénéficient eux aussi du watercooling : les tuyaux convergent vers un bloc de distribution central, qui dirige ensuite le flux à l’extérieur du boitier.
Le refroidissement liquide des disques durs n’est pas entièrement efficace pour une simple raison : la mécanique n’est pas vraiment en contact avec le châssis du disque. La configuration n’en est pas moins impressionnante pour autant.
Crédits image : TechRepublic.
Encore des tuyaux
En regardant de plus près le réservoir transparent central, on ne compte pas moins de 37 connexions !
Crédits image : TechRepublic.
Toujours plus de tuyaux
Le refroidissement liquide des disques durs en détail. L’assemblage est d’une finesse saisissante.
Crédits image : TechRepublic.
Une pompe catégorie poids lourds
On voit ici l’imposante circulation de flux ainsi que la pompe servant à alimenter le circuit présenté sur les trois dernières pages : massive et déportée du boitier, pour être positionnée à même le sol. Le concepteur a clairement opté pour des solutions extrêmes afin de réaliser cette machine de guerre.
Crédits image : TechRepublic.
Koolance ou la puissance de dissipation brute
L’ERM-3K4U5 de la marque américaine est un système watercooling intégré dans un rack, sur une base de châssis 4U, lequel contient un énorme radiateur et 6 ventilateurs 120 mm pour aspirer l’air. La connectique arrière est riche en entrées et sorties ce qui permet de refroidir plusieurs machines avec un ERM-3K4U5.
Cette solution se destine plus à un centre de données sur racks qu’à un usage domestique, mais cette dernière utilisation est tout à fait possible. Sachez tout de même qu’il faudra débourser plus de 1000 euros pour se l’offrir !
Crédits image : Koolance.
Le Borg
Voici une configuration basée sur un Lian-Li 343b, boitier qui a l’originalité d’être cubique. Le châssis, extrêmement rigide, a l’avantage d’être monté sur roulettes ce qui permet de le déplacer facilement. La carte mère et les composants se tournent le dos au milieu du boitier, avec une partie droite qui comporte les baies nécessaires aux périphériques optiques et accessoires 5,25 pouces, comme les deux régulateurs de ventilation, un affichage LCD et un réservoir.
Crédits image : TerrorNoize @ Flickr.
A l’intérieur du Borg
On voit ici les entrailles du Lian-Li 343b, dans lesquelles TerrorNoize a fait rentrer des tuyaux à gros diamètre pour refroidir le CPU et la carte graphique. On pourrait suggérer une petite session d’agencement des câbles.
Tout le mérite revient à TerrorNoize pour cette configuration, dont vous pouvez retrouver le portfolio à cette adresse
Crédits image : TerrorNoize @ Flickr.
Configuration immergée
Voici un PC immergé fait maison : la carte mère ainsi que les composants sont tous immergés dans un bain d’huile. Le châssis lui-même est l’œuvre de cheddarlump, avec deux tours contenant les disques durs et l’alimentation qui masquent le câblage.
Le concept du PC immergé dans l’huile n’est pas pour autant une nouveauté : nous l’avions exploré en son temps avec un article et une vidéo à la clef.
Crédits image : cheddarlump @ Flickr.
L’orgasmatron (non, ce n’est pas un sex-toy !)
Répondant au nom d’orgasmatron, la configuration ci-dessus est une des plus poussées que nous ayons vues dans la catégorie watercooling. Assemblé par aodqw97, l’ensemble est entièrement personnalisé et s’est vu honoré par une apparition dans Custom PC Magazine en 2005, année de sa conception.
La façade avant dévoile un bouton reset qui provient d’un système de démarrage propres aux voitures de course, tandis qu’un bouton levier à sa droite permet d’activer/désactiver le refroidissement des disques durs.
Crédits image : aodqw97 @ Flickr.
Vous aimez le rose n’est-ce pas ?
L’orgasmatron vu de dessus : le boitier est en acrylique transparent et les tuyaux sont réactifs aux UV, ce qui donne un éclairage agréable lorsque les cathodes UV sont activées dans l’obscurité.
Les fans de métal auront tout de suite relevés les références à Motörhead : Orgasmatron est un des morceaux du groupe et le boitier reprend l’emblème de la bande menée par Lemmy Kilmister.
Crédits image : aodqw97 @ Flickr.
Watercooling en rack
Le Sledgehammer est un watercooling fait maison, qui regroupe un châssis 4U en rack surmonté d’un réservoir. Ce dernier n’est pas complètement rempli, ce qui permet de voir le flux générer des bulles lorsque la configuration est en marche. On voit en façade des périphériques destinés à réguler les ventilateurs (baybus) ainsi que le débit de la pompe.
Processeur, GPU et chipset sont ici refroidis.
Crédits image : TommyTech @ Flickr.
Tuyaux et découpleurs
Gros plan sur le Sledgehammer.
Crédits image : TommyTech @ Flickr.
Un radiateur unique
Voici une autre configuration maison, avec le radiateur le plus original que l’on ait pu voir : ce dernier est composé d’une feuille métallique suspendue au mur, laquelle est cerclée par un long tube en cuivre. L’utilisation d’une grande surface d’échange thermique permet à cette installation de dissiper la chaleur sans ventilateur, réduisant ainsi les nuisances sonores.
En regardant à l’arrière plan, on voit un cylindre en bois qui semble être un ballon d’eau chaude cloisonné. Il s’agit en fait le PC, plutôt massif !
Crédits image : syman_leeds_uk @ Flickr.
Du slime vert !
On aurait presque l’impression que le réservoir est rempli de slime vert. Les bulles générées par le flux de liquide expliquent cet effet.
Le vert est ici à l’honneur, on peut trouver bien d’autres couleurs à cette adresse.
Crédits image : PCGH Extreme.
Des tuyaux dans tous les sens
Là encore il s’agit d’un montage maison, que nous avons choisi pour son côté « jungle ». Le changement de composants s’annonce pour le moins délicat…
Crédits image : silviarb20det @ Flickr.
Place au violet
On retrouve ici un réservoir cylindrique transparent. On note une claire tendance à utiliser ces derniers lorsqu’il s’agit de mettre en avant l’aspect visuel d’un watercooling.
En cylindre ou en baie, transparents ou noirs … les choix de réservoir sont nombreux.
Crédits image : mustafa yusuf @ Flickr.
UV en action
Watercooling, UV et configuration bi-processeur pour le plaisir des yeux.
Crédits image : PC Tracer.
Des tons rouges
Cette fois-ci, le boitier est éclairé par des UV rouge et orange. Processeur, carte graphique, cartes additionnelles et disques durs profitent du watercooling. On remarque ici une touche de personnalisation avec le miroir sur le fond du boitier ainsi que la plaque arrière en plexiglas au dos de la carte graphique qui arbore le nom et le logo de la configuration.
L’ensemble est aussi propre que bien agencé et rend très bien dans l’obscurité.
Crédits image : PCGH Extreme.
Pas assez de ventilateurs
Ecartons-nous un instant du watercooling pour voir un boitier suréquipé de ventilateurs 120 mm. Non seulement le refroidissement se fait à l’avant et à l’arrière, mais aussi par toutes les autres faces du boitier, y compris la base !
On se doit de signaler que l’optimisation des flux d’air est quasiment nulle dans cette configuration. Efficace ? Qui sait. Démesuré ? Sans aucun doute.
Crédits image : rubin1456 @ Flickr.
Une autre réalisation personnelle
Cette fois-ci, le radiateur ainsi que le réservoir sont déportés au somment du boitier.
Crédits image : aodqw97 @ Flickr.
Le bain d’huile
Puget Systems commercialise des configurations immergées dans l’huile, aussi bien pré-assemblées qu’avec le seul boitier-aquarium. Dans ce dernier cas, il faut alors monter la carte mère et les autres composants (exception faite des disques durs) avant de verser le liquide fourni pour immerger l’ensemble.
Crédits image : AniAko @ Flickr.
Boitier-aquarium
On retrouve le boitier-aquarium de Puget Systems. Le site de la marque précise qu’il faut se munir d’un radiateur supplémentaire pour refroidir les configurations musclées.
Crédits image : Puget Systems.
Le PC à l’huile vu par derrière
Un radiateur solidaire du boitier-aquarium se révèle à l’arrière.
Crédits image : Puget Systems.
Cray
Voici le système de refroidissement du processeur Control Data Cyber 960 qui équipait le supercalculateur Cray. On remarque immédiatement l’abondance de dissipateurs cylindriques, sachant qu’il y en a bien plus que ceux que l’ont voit en façade.
Crédits image : stiefkind @ Flickr.
Projet Monolith
Rainwulf d’overclockers.com.au a baptisé sa réalisation « Project Monolith ». Tout est fait maison, du châssis jusqu’au tubes partant du radiateur. De toutes les configurations présentées ici, on devrait décerner à rainwulf le prix de la réalisation la plus folle. Même l’alimentation profite du watercooling !
Rainwulf a compilé chaque étape du projet depuis le début, une visite s’impose tout simplement parce que le travail est incroyable.
Crédits image : rainwulf @ Overclockers.com.au.
Projet Monolith 2
Et voilà ce que la carte graphique est devenue. Le souci du détail est à souligner, tandis que le processus de conception est remarquable. Ce n’est qu’un des nombreux composants à admirer au sein du projet Monolith.
Crédits image : rainwulf @ Overclockers.com.au.
Projet Monolith 3
L’alimentation a elle aussi eu droit à quelques modifications.
Si le travail de rainwulf vous impressionne, la page suivante devrait vous plaire puisque nous avons gardé le meilleur pour la fin !
Crédits image : rainwulf @ Overclockers.com.au.
Le vieux rad
Et voilà un ancêtre qui a cependant rendu de fiers services en son temps…
Nous espérons que vous avez apprécié ce petit tour d’horizon des configurations maison qui font le bonheur des forums !