Le sans fil nous promet un bel avenir !
On l’a compris depuis hier, Qualcomm ou Huawei affirment que la 5G est bien là, avec un an d’avance sur les prévisions initiales. Certes, les smartphones, les modems et les antennes sont prêts, mais dans la majeure partie du monde, et notamment en France, il faudra encore attendre les antennes des opérateurs… Aux dernières nouvelles, Qualcomm nous a pourtant annoncé l’arrivée de la 5G au troisième trimestre en France lors d’une conférence au MWC, mais il faudra attendre 2020 pour que le réseau s’étende. C’est surtout l’Angleterre qui semble en avance pour 2019 avec l’opérateur EE.
Qualcomm a commencé a travailler sur les bases de la 5G en 2006, 10 ans avant l’annonce du tout premier modem X50 en 5G. Depuis, le concept est resté un peu en suspend, en attendant plutôt 2020 pour en voir les premières applications à grande échelle. Aujourd’hui on s’y approche avec le modem X55, sachant que Huawei est aussi sur le coup avec son modem Balong 5000. Notez que contrairement au X50 (gravé en 10 nm), le X55 (en 7 nm) est bien multimode (2G, 3G, 4G et 5G). Son antenne s’est aussi considérablement miniaturisée pour les smartphones.
De quoi tout remplacer ?
La 5G serait tellement parfaite qu’elle pourrait même faire oublier la fibre, même si en France, les investissements ont déjà privilégié la fibre un peu partout. La 5G promet des débits maximum de 7 Gbit/s en téléchargement, 2,5 Gbit/s en upload. Elle pourrait même remplacer le Wi-Fi, notamment grâce à une latence plus faible et une gestion plus souple et fine du QoS par segmentation de réseaux. L’opérateur anglais EE et Qualcomm expliquent toutefois que, dans une logique de complémentarité, la 5G ne remplacera pas le Wi-Fi, au moins pendant quelques années pour des raisons de gestion de bande passante. Surtout que le Wi-Fi 6 offre aussi pas mal de progrès.
En revanche, c’est plutôt dans certaines entreprises qu’on profitera des possibilités de la 5G pour remplacer le Wi-Fi. Notamment chez Bosch, qui montre ici les avantages et performances d’un tel réseau dans une de ses usines. Les joueurs en réseau profiteraient pour la première fois de connexions très fiables avec une latence minime (URLLC, pour Ultra-Reliable Low Latency Communications), que ce soit chez eux ou en mobilité sur leur smartphone.
Sub-6 GHz ou mmWave ?
La 5G n’est donc pas seulement une augmentation de débit. Elle combine plusieurs techniques pour former un maillage sans fil annoncé prêt à tout. Il y a fort à parier que la majeure partie du réseau se développera d’abord sur les fréquences “classiques” dites Sub-6 GHz, qui ont déjà prouvé leur efficacité, notamment pour traverser les obstacles.
Mais la 5G peut aussi exploiter les très hautes fréquences entre 24 et 86 GHz, qui permettent de très forts débits, mais sans la capacité de traverser le moindre obstacle. Le mmWave est toutefois sujet a quelques questions, notamment au niveau de la nocivité de ces ondes d’un nouveau genre, qui concentrent leur puissance de manière très directionnelle. Aussi au niveau de l’attribution des fréquences mmWave, notamment en France où rien n’est encore décidé. Notez que le mmWave est en quelque sorte déjà exploité pour les faisceaux hertziens, qui relient à fort débit et faible latence plusieurs points d’accès 4G via des ondes de 1 à 86 GHz très directionnelles, mais dont l’efficacité diminue au moindre feuillage d’arbre ou averse de pluie.
Complexe et gourmand
Le réseau combinera donc les deux spectres, pour optimiser les connexions sans fil à grand coup de mMIMO (Massive MIMO) qui va combiner dynamiquement les émissions de centaines d’antennes intégrées dans les bases d’émission. Le réseau se segmentera aussi de manière très fine et toujours dynamiquement, sans interférence, toujours avec la formation continue de faisceaux d’ondes optimaux pour chaque appareil connecté (beamforming) afin de renforcer la qualité du signal.
La 5G est donc éminemment complexe, et nécessite beaucoup de puissance de calcul pour gérer les émissions et réception de signaux au niveau des bases d’antennes des opérateurs. Du côté du smartphone, la 5G est annoncée gourmande en énergie, à tel point que Qualcomm a créé un système d’économie d’énergie pour conserver l’autonomie des appareils.
Voilà donc des technologies très alléchantes, qu’on ne demande qu’à essayer en pratique !
Les mérites de la revolution 5G me rappellent étrangement les mérites que l’on avait annoncés pour la révolution 4G.
Avant de parler de 5G si les opérateurs s’occupaient un peu de déployer la 4G partout.
Dernièrement je suis allé skier à La foux d’Allos (dans les Hautes Alpes), et avec mon smartphone je n’ai pu surfer qu’en H+, aucune 4G ni même 3G.
Alors … si on faisait déjà un déploiement massif de la 4G! On verra après pour la 5G!
Le H+ est de la 3G améliorée, avec des débits théorique maximum largement suffisante pour une utilisation optimale du téléphone….
c’est un peu faux, la moindre app ou le moindre site web a tendance à ne plus du tout fonctionné maintenant quand on se retrouve en H+ (ça peut aussi être lié au FAI).
A la Foux d’Allos ça fait 6-8 ans qu’il n’y a plus de connexion internet, ils doivent avec un souci car avant ça fonctionnais très bien, je pouvais regardé des vidéo, et puis du jour au lendemain plus rien, même si il y a écrit H+ sur le téléphone avec full barre et que si tu t’approche en de l’antenne 4G situé à coté du télésiège, tu ne pourras toujours rien charger, la connexion est bloqué. cette station est cassé.
Moi j‘aimerai juste avoir la 2G, qui a pourtant une portée supérieure…
Sa vas nous griller le cerveau bande dabruti c’est de votre faute tout sa led acheteurs de smartphones
Faut croire que pour certains, c’est déjà trop tard 😀
Console toi en pensant qu’on sert de cobayes pour les générations suivantes, même si on peut penser qu’il n’y en aura plus beaucoup de toute façon ^_^