Les serveurs en AMD EPYC Rome atteignent 194 Gbit/s, contre 191 Gbit/s pour ceux avec processeurs Intel.
Chez Netflix, on souhaitait améliorer la bande passante vidéo cryptée sur les serveurs. Auparavant limitée, au mieux, à 105 Gbit/s sur ceux alimentés par des puces Intel, la société est parvenue à atteindre les 191 Gbit/s pour ces derniers. Mais du côté, d’AMD, l’évolution est encore plus marquante, avec un passage de 68 Gbit/s à 194 Gbit/s !
Surtout, les serveurs AMD tournent sur un seul processeur EPYC Rome, tandis que ceux sous Intel utilisent une configuration dual-socket.
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64 lignes PCIe
Concrètement, depuis 2016, sur les serveurs Intel, Netflix était capable d’atteindre les 105 Gbit/s grâce à des processeurs Broadwell Xeon. Des puces qui délivrent une bande passante mémoire de 60 Go/s, prennent en chargent 40 lignes PCIe 3.0 et 32 Go/s de bande passante en E/S.
Désormais, la firme a remplacé ces modèles par des processeurs Intel Skylake et Cascade Lake. Ceux-là disposent d’une bande passante mémoire de 90 Go/s, gèrent 48 voies PCIe 3.0 et 38 Go/s de bande passante E/S. Mais pour parvenir au 200 Gbit/s, Netflix a besoin de puces capables de gérer 64 lignes PCIe 3.0. La solution : une configuration dual-socket, capable de délivrer une bande passante mémoire de 180 Go/s, gérer 96 lignes PCIe 3.0 et environ 75 Go/s de bande passante E/S.
Pour les serveurs AMD en revanche, Netflix utilise des processeurs EPYC Rome. Dans ce cas, un seul suffit. En effet, ils supportent une bande passante mémoire de 120-150 Gbit/s, prennent en charge 128 lignes PCIe 3.0 / PCIe 4.0 pour respectivement 100 Gbit/s et 200 Gbit/s de bande passante E/S selon le standard utilisé.
Le rapport complet de Netflix, de 71 pages, est disponible ici.
Ça fait du bien de voir ça. L’époque où les opterons étaient intéressants commence à sérieusement dater.