L’autorité française de la concurrence a NVIDIA comme cible. Le créateur de cartes graphiques est accusé d’être en position de monopole et d’être responsable de pratiques anticoncurrentielles. L’entreprise risque une lourde amende pouvant s’élever à plusieurs milliards d’euros.
NVIDIA pourrait avoir du souci à se faire en France. Alors que la prochaine génération de cartes graphiques de l’entreprise ne devrait pas tarder, cette dernière se retrouve dans le collimateur de l’autorité française de la concurrence.
La firme qui devrait lancer ses GeForce RTX 5090 en fin d’année est accusée par l’instance administrative d’avoir de potentielles pratiques anticoncurrentielles. Cette accusation fait suite à une enquête concernant le marché du Cloud et de l’IA générative visant spécifiquement NVIDIA.
Cette enquête et ces accusations interviennent alors que NVIDIA a récemment pris la place de Microsoft comme firme la plus valorisée du monde. Malheureusement pour elle, les accusations de monopole de l’autorité française de la concurrence pourraient avoir des conséquences néfastes sur l’entreprise.
Sans parler d’un bannissement des GeForce RTX 50 sur le marché français, il se peut que NVIDIA risque une amende plus ou moins salée. Il est donc peu probable que les GPU basés sur l’architecture Blackwell soient absents en France ou en Europe lors de leur sortie initiale.
NVIDIA serait en position de monopole
Les accusations à l’encontre de NVIDIA seraient la résultante de l’augmentation de la demande en puces utilisées dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cette technologie naissante est en plein essor, l’entreprise faisant partie des principaux fournisseurs de ce genre de matériel, il n’est pas anormal que celle-ci puisse bénéficier d’une situation de monopole.
La dépendance potentielle des diverses entités du marché permettrait à NVIDIA de jouir de pratiques abusives allant à l’encontre de la concurrence et des OEM. Malheureusement pour la firme, cela va évidemment contraire aux directives de la France mais aussi de l’Union Européenne.
Si les accusations s’avèrent être fondées, l’entreprise risque donc d’être sanctionnée. Celle-ci pourrait donc souffrir d’une amende, voire de plusieurs si l’entreprise prend trop de temps pour rétablir la situation.
L’entreprise risque de payer des milliards d’euros d’amende
En cas de condamnation, les amendes en question seraient particulièrement élevées et pourraient aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. Compte tenu du statut et du bénéfice actuels de NVIDIA, le montant final n’en serait que plus important.
Le concepteur de cartes graphiques n’a pas fait de commentaire officiel pour le moment, bien que l’autorité française prétende que celle-ci a néanmoins fait objection. Ce n’est pas la première fois qu’un géant de la tech est dans le collimateur de l’Europe ou d’un de ses pays membres.
Dernièrement, Apple a été sanctionné à plusieurs reprises pour ce genre de pratiques anticoncurrentielles. La firme de Cupertino est également accusée d’être en situation de monopole et celle-ci risque une amende de plus de 30 milliards d’euros.
- NVIDIA est visée par une enquête de l’autorité française de la concurrence.
- L’entreprise est accusée d’être en position de monopole.
- NVIDIA pourrait être forcée à payer une amende de plusieurs milliards d’euros.
Source : Reuters
Honteux ca fait 10 ans que Nvidia lead le ML et on se reveille maintenant comme par hasard.