Reportage photo au sein du datacenter d’AMD

Image 1 : Reportage photo au sein du datacenter d'AMD

Introduction

En novembre 2012, AMD a lancé son plan « Data Center Consolidation » (DCC), lequel prévoyait notamment le déménagement du datacenter (centre de traitement de données) situé à Austin (Texas) vers Suwanee. En mars dernier, nous avons été invités à visiter ce nouveau datacenter situé dans l’état de Géorgie en compagnie de Jake Dominguez (vice-président et directeur des systèmes d’information), Andy Bynum (vice-président des opérations – infrastructures globales) et Margaret Lewis (directrice du planning logiciel des serveurs). Ce reportage photo nous permet maintenant de faire la visite virtuelle de ce nouveau datacenter, conçu pour réduire les coûts et améliorer le rendement de la firme texane.

Sur la photo ci-contre, nous sommes dans le bureau central, lequel héberge un système de gestion technique du bâtiment pour le CVC (chauffage, ventilation et climatisation), la puissance électrique disponible etc. Un logiciel permet par ailleurs de vérifier l’état des générateurs et appareils de commutation.

Image 2 : Reportage photo au sein du datacenter d'AMD

L’alimentation sous contrôle

On peut voir sur l’écran que tout fonctionne normalement, d’où la couleur verte. Les trois indicateurs  au sommet représentent des générateurs 2 MW soit 2 millions de Watts. Un « petit » générateur de sécurité offre quant à lui 300 kW.

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Stockage sur bandes magnétiques

Les capacités de stockage sur bande du nouveau datacenter approchent déjà les 5 petabytes.

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Contrôle des nouveaux serveurs

Après avoir été envoyés depuis l’ancien datacenter d’Austin au Texas, ces serveurs subissent une batterie de tests pour s’assurer de leur bon fonctionnement avant d’être remis en service.

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La consolidation du parc de serveurs permet de réaliser des économies

AMD a renouvelé son parc matériel avant le déménagement, ce qui a permis d’abaisser la consommation ainsi que de diminuer jusqu’à 50 % l’espace qu’il occupait. Pour prendre un exemple concret, la firme texane a remplacé quatre racks contenant des machines ayant 4 ans d’âge par un rack équipé de nouvelles configurations.

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De l’ordre et de la méthode

On voit ici la gestion particulièrement propre du câblage des configurations.

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Anticiper les besoins

AMD compte remplir ce hall de salles dédiées aux serveurs sachant qu’à l’heure actuelle, le data center n’en compte que deux.

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Une alimentation sécurisée

Chaque salle de serveurs dispose de son propre générateur de secours.

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Gestion de la chaleur

Grâce à un rideau en plastique à l’extrémité de chaque rangée, la chaleur émise par les serveurs est confinée pour être aspirée par le plafond.

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L’origine du déménagement

Ce nouveau datacenter illustre la politique d’AMD : réduction des coûts, augmentation de la productivité et amélioration du rendement. Le déménagement d’Austin vers Suwanee s’inscrit dans la stratégie de consolidation du datacenter, laquelle a été dévoilée en novembre 2012.

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L’origine du déménagement (suite)

Tout en s’installant dans de nouveaux bâtiments en Géorgie avec un crédit-bail, AMD a vendu son campus d’Austin. Conclu en septembre 2013, ce volet du plan de consolidation se traduit par des économies de 8,5 millions de dollars par an.

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Un datacenter AMD reposant sur des composants … AMD

Les serveurs HP et Dell que l’on voit ci-dessus sont bien entendu équipées de processeurs AMD Opteron.

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Une consolidation à l’échelle mondiale

A en croire la firme texane, l’objectif final est de consolider ses 18 datacenter répartis dans le monde sur seulement deux sites d’ici 2015 : Suwanee dans l’état de Géorgie et Cyberjaya en Malaysie. AMD a d’ores et déjà virtualisé 90 % de son environnement datacenter professionnel, lui permettant ainsi de décomissionner respectivement 75 et 72 % de ses serveurs physiques/virtuels.

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Des performances en hausse dans un espace plus réduit

En parallèle, l’espace alloué aux racks a été réduit de 45 %. Concrètement, AMD est passé de 289 à 160 racks sur le site de Suwanee, abaissant ainsi la consommation de 2,8 à 1,2 MW. D’après les représentants de la marque, des projets qui nécessitaient deux semaines sont maintenant traités en deux jours.

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Une foule de processeurs

Le renouvellement des configurations opéré à Austin a notamment consisté à remplacer les serveurs 1P monocore et dual core par plus de 140 serveurs lames, lesquels sont équipés de processeurs dual core au minimum ainsi que 256 Go de mémoire. Ces processeurs sont notamment des Opteron 6136, 6174, 6176, 6204, 6220, 6238, 6272, 6274, 6276, 6282 SE ainsi que des Opteron 2435, 6380 et 8389.

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Une installation parée à toutes les éventualités

D’après la classification des centres de traitement de données établie par l’Uptime Institute, le nouveau datacenter d’AMD relève du Tier 3, (troisième classe sur quatre, sachant que la quatrième est la plus avancée). Concrètement, tous les composants de l’infrastructure sont redondants, toutes les machines ont une double alimentation et l’alimentation électrique est doublée en mode actif/passif. Il en résulte un taux de disponibilité de 99,98 %, soit environ 1h30 d’arrêts cumulés par an. Par ailleurs, le datacenter de Suwanee dispose de réserves de carburant, lesquelles assurent le fonctionnement de générateurs diesel et citernes d’eau réfrigérée sur site pour 36 à 48 h.

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Un espace qui permet de voir venir

Les deux salles de serveurs réunissant les 204 racks de matériel représentent une superficie d’environ 558 m2. La consommation qui en résulte est de 2 MW, sachant que le site pourra atteindre une capacité de 10 MW en s’appuyant sur ce qu’AMD qualifie de « méthode de construction modulaire ».

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Une capacité de travail conséquente

Ce datacenter traite 23 millions de tâches par mois, c’est-à-dire plus de 31 000 par heure.

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Refroidissement à l’eau

Dans l’immédiat, le datacenter ne dispose que d’une seule pièce contenant trois refroidisseurs d’eau, sachant qu’AMD s’attend à passer à quatre pièces dédiées à ces machines au fur et à mesure que les salles de données se multiplieront. Le refroidissement se fait exclusivement à base d’eau.

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Un refroidissement plus simple

AMD utilise également une eau à température plus élevée, moins gourmande en termes d’infrastructures et permettant, d’après la firme texane, une température d’entrée moins basse que celle d’un datacenter classique.

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La redondance est la clé

Voici donc la solution de secours du datacenter au cas où les refroidisseurs d’eau seraient hors service.

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L’importance de la modernité

Jake Dominguez nous a confié que le renouvellement technologique est un des sujets majeurs sur lesquels AMD travaille : « comme c’est le cas pour toute entreprise, nos actifs vieillissent. Andy nous a rejoints l’année dernière et il s’attache à rénover l’infrastructure. L’objectif de l’entreprise, c’est de renouveler un certain pourcentage de la technologie une fois par an au minimum. Nous espérons atteindre un rythme qui nous permette de renouveler et recycler l’intégralité du parc tous les quatre à cinq ans ».

D’après Jake Dominguez, AMD dépensait environ 30 % de ses ressources dans l’innovation et 70 % en maintenance il y a environ deux ans. Le but de la firme texane est d’aller au-delà d’une inversion de ces ratios, afin de consacrer 80 % des ressources à l’innovation à terme. A l’heure actuelle, la part de la maintenance a pu être ramenée à 40 %.