Un PC armé d’un CPU RISC-V à 4 cœurs.
RISC-V International présente ROMA, le premier ordinateur portable RISC-V. Cet ordinateur est développé par DeepComputing et Xcalibyte. Il est disponible en précommande en Chine. La machine embarque un processeur RISC-V à quatre cœurs, jusqu’à 16 Go de mémoire LPDDR4/LPDDR4X, et 256 Go d’espace de stockage interne. Le PC peut fonctionner sous la plupart des systèmes d’exploitation Linux.
Le ROMA ne s’adresse pas au grand public mais bien aux développeurs spécialisés dans l’architecture de jeu d’instructions RISC-V. Par ailleurs, “les 100 premiers clients à précommander ROMA recevront un NFT unique pour marquer la naissance de la première plate-forme de développement RISC-V native au monde.”
Calista Redmond, PDG de RISC-V International, déclare : “L’ordinateur portable ROMA, plate-forme de développement RISC-V native, démontre la puissance de la culture collaborative et le potentiel de l’écosystème RISC-V. Cette conception est un pont crucial entre les cartes de développement et les ordinateurs portables professionnels basés sur RISC-V qui seront utilisés pour le travail quotidien. Nous applaudissons les contributions de toute l’équipe de développement qui a collaboré pour aboutir à cette étape importante.”
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RISC / CISC
Par rapport aux jeux d’instructions x86 ou ARM, le RISC-V (Reduced Instruction Set Computer) a l’avantage d’être entièrement open source. Ainsi, contrairement aux deux ISA susmentionnées, son utilisation ne requiert l’obtention d’aucune licence commerciale préalable.
Côté programmation et application, les acronymes RISC et CISC sont suffisamment explicites : Reduced / Complex Instruction Set Computer. Le RISC-V n’a pas de microcode ni surcouche d’architecture ; il met en œuvre des instructions simples exécutées en un seul cycle d’horloge. À l’inverse, le CISC implique des instructions dont l’exécution prend plusieurs cycles d’horloge. Naturellement, chaque méthode à ses avantages et ses inconvénients. Le RISC nécessite beaucoup de code mais favorise l’efficacité énergétique et donc l’autonomie ; le CISC facilite le travail des développeurs mais s’avère plus gourmand en énergie.
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Source : RISC-V International