Stockage mobile : quatre disques durs externes comparés

Introduction

Le marché du stockage ne s’est jamais aussi bien porté. Avec l’accroissement faramineux des usages numériques, la percée de l’internet haut débit, du web 2.0, de la photo numérique, des baladeurs audio et vidéo, etc. tout le monde a besoin de toujours plus de capacité de stockage. Du coup, les disques durs externes ont les faveurs du public : le marché a cru l’année dernière de + 98 % en volume et + 85 % en valeur.

Et en effet, il suffisait de se rendre dans un magasin spécialisé pour voir une horde de clients hésiter devant le rayon disques durs externes. Face à la pléthore de modèles disponibles, le choix est parfois difficile. Quel modèle sera le plus performant ? Quel autre critère prendre en compte ? Pourquoi tel modèle est-il plus cher que tel autre, malgré des caractéristiques similaires sur le papier ? Afin de vous faciliter la vie, nous avons décidé de réaliser un petit comparatif de disques durs externes portables (2,5″).

Faux semblants et vrais jumeaux

Commençons par une clarification qui peut paraître idiote, mais dont la réponse n’est pas évidente pour beaucoup de débutants : c’est quoi en fait un disque externe ? Réponse : tout simplement un disque dur interne, monté dans un boîtier de protection, et branché sur une puce spéciale permettant de connecter le disque sur une interface non prévue au départ. Le disque et le contrôleur sont les deux éléments qui conditionnent les performances du disque externe.

Mais comme il n’existe que très peu de fabricants de disques durs ou de contrôleurs, au final, de très nombreux disques durs externes de marques distinctes sont en réalité basés sur les mêmes composants ! Les « fabricants » de disques durs externes ne fabriquent pour la plupart pas grand-chose. A la manière d’assembleurs, ils se contentent de mettre dans un boîtier un disque dur et une puce contrôleur fabriqués chacun par un tiers.

Puisqu’il faut donner des noms, voici la liste des marques fabriquant réellement leurs disques durs, disques qui sont repris ensuite par les autres : Seagate (qui possède également la marque Maxtor), Hitachi, Toshiba, Fujitsu, Samsung, Western Digital. Citons aussi Cornice, ou Excelstor même si ces marques sont beaucoup moins représentées sur le marché. Les autres marques (Lacie, Freecom, Iomega, Verbatim, Buffalo, Mem Up, Emtec, etc.) utilisent les mêmes composants.

Pire, pour un même produit fini, chaque marque peut faire appel à des disques durs de constructeurs différents, selon le prix ou la disponibilité du moment. Il est donc difficile de dire que tel ou tel disque est plus performant qu’un modèle concurrent, chacun pouvant présenter un tout autre visage quelques mois plus tard.

Nivellement des performances

Sans contrôle la puissance n’est pas

L’origine commune des composants n’est pas le seul point commun des disques durs externes 2,5″. L’interface par laquelle ils sont reliés au PC joue aussi un rôle primordial. En effet, l’écrasante majorité des disques est dotée d’un port USB 2.0. Or si le débit maximal théorique de cette interface est de 480 Mbit/s soit 60 Mo/s, on ne dépasse en pratique jamais les 35-40 Mo/s. Cette limitation est inférieure à ce dont sont capables les disques durs modernes et il y a donc un fort effet de nivellement.

Surtout, et notre test le confirmera, ce n’est pas tant le disque dur choisi qui conditionne la performance d’un disque externe, que le contrôleur utilisé. Les plus rapides étant souvent les plus chers, voilà une explication des différences de prix constatés entre deux modèles en magasin.

L’hégémonie de l’USB 2.0

Il n’existe malheureusement pas vraiment d’alternative à l’USB 2.0. Dans le cadre d’un disque dur externe 2,5″, donc petit, léger, et prévu pour être transporté fréquemment, il est presque hors de question d’utiliser l’eSATA : ce bus ne se charge pas de l’alimentation électrique du disque, et il faut donc trimballer un transformateur annexe. Le Firewire est de fait dans la même situation. Ce bus peut certes alimenter un disque externe, mais uniquement si on utilise son connecteur 6 broches. Or les rares PC portables dotés d’un port Firewire ne possèdent qu’un 4 broches, non alimenté. Seuls les Mac conservent le connecteur 6 broches, et encore, peut-être pas pour longtemps encore. Bref, en dehors de l’USB 2.0, point de salut pour un disque dur 2,5″ externe. Nos tests se feront donc uniquement sur cette interface. Mais si vous avez la chance de pouvoir utiliser du Firewire, n’hésitez pas, vous y gagnerez en rapidité de transfert (environ 5 Mo/s).

Quels autres critères ?

Si les performances ne peuvent pas être un critère déterminant de choix (nous verrons tout de même qu’il n’y a pas égalité parfaite entre tous les disques) quels autres points doit-on surveiller avant son achat ?

Tout d’abord le design, mais là tout est affaire de goût personnel. La qualité de fabrication peut s’évaluer de manière plus objective. Par exemple, tel disque doté d’un boîtier métal sera plus résistant sur le long terme que tel autre abrité dans une mauvaise coque plastique.

Citons ensuite les fonctionnalités. Un disque externe étant principalement utilisé à des fins de sauvegardes et de synchronisation de données entre deux PC différents, les fabricants peuvent fournir des logiciels automatisant ces opérations. Tous ces programmes ne sont toutefois pas équivalents, et seuls certains méritent le détour.

Enfin, certains fabricants dotent leurs disques de fonctions bien pratiques au quotidien, comme la présence d’un bouton de commande permettant de lancer une action prédéfinie (par exemple une sauvegarde). D’autres encore peaufinent la gestion énergétique du disque, de sorte à ce qu’il s’éteigne en même temps que l’ordinateur hôte, ou se mette en veille après un certain temps d’inactivité. De petits rien, certes, mais appréciables.

Les forces en présence

Pour ce comparatif nous avons choisi quatre disques de quatre constructeurs différents. Vous trouverez dans le tableau ci-dessous leurs principales caractéristiques résumées.

ConstructeurIomegaLaCieVerbatimMaxtor
Nom du produitPortable Hard driveLittle DiskSmartDiskOne Touch 4 Mini
Capacité160 Go160 Go250 Go160 Go
InterfaceUSB / FW 400USB / FW 400USBUSB
Taille (L x l x h cm)12,9 x 7,4 x 1,312,9 x 8,1 x 1,812,9 x 8,4 x 1,812,5 x 8,2 x 1,5
Poids (g)163195180167
Logiciel fourniEMC Retrospect ExpressLaCieSync, LaCie ‘1-Click’ BackupCMS BounceBack ExpressMaxtor Manager

Commençons donc leur examen selon les quelques critères que nous avons décrits précédemment.

Iomega Portable Hard Drive Silver

Design

Premier candidat, le Iomega Portable Hard Drive Silver Series 160 Go USB Firewire. C’est un disque à l’aspect très simple et sobre. Il est aussi le plus compact de notre sélection. Son boîtier est métallique, fermé à ses deux extrémités de caches plastiques blancs. Notez qu’il existe aussi en noir.

Sa connectique arrière est composée d’un port Firewire 400 6 broches, d’un port mini USB 2.0 et d’un connecteur pour alimentation externe. Le transformateur n’est malheureusement pas fourni dans la boîte. On trouve aussi un petit interrupteur qui permet d’éteindre et d’allumer le disque, ou encore de choisir la source d’alimentation (bus USB/FW ou secteur). Le Silver Series existe en différentes capacités, allant jusqu’à 250 Go. Nous avons testé ici le modèle 160 Go.

Conception interne

L’ouverture du boîtier est extrêmement simple, puisqu’il suffit d’ôter les deux petites vis situées sur les côtés. A l’intérieur on découvre un disque 2,5″ PATA d’origine Seagate (Momentus 5400.3).

On trouve aussi une carte contrôleur très compacte sur laquelle on distingue un circuit Initio, l’Initio-1530L. Il s’agit d’un contrôleur prenant en charge le PATA 100, l’USB 2.0 et le Firewire 400.
On voit également que Iomega à pensé à rajouter de petits tampons caoutchoutés pour amortir les chocs et protéger le disque dur.

Offre logicielle

L’Iomega SilverSeries est livré avec un cordon USB, un Firewire (6 broches-6 broches) et un CD contenant le logiciel EMC Retrospect Express. Ce programme permet de sauvegarder un volume ou des dossiers, de restaurer un disque entier, et peut automatiser la sauvegarde via un système de scripts. Les sauvegardes qu’il réalise sont de type incrémentiel, c’est-à-dire que seuls les nouveaux fichiers ou les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde sont transférés. Malheureusement, c’est la seule option disponible et on ne peut pas par exemple réaliser de sauvegarde différentielle (prise en compte de toutes les différences, et donc effacement des fichiers supprimés). Confier ses sauvegardes à Retrospect Express promet donc de remplir très rapidement les disques durs.

Par ailleurs, on regrette aussi de ne pas pouvoir réaliser une image complète et amorçable du système. Retrospect permet cependant de créer un CD de récupération à partir duquel la réinstallation pourra s’effectuer. Les utilisateurs de PC y trouveront donc un intérêt limité, et les utilisateurs de Mac auront tôt fait de le remplacer par la fonction Time Machine intégrée à Mac OS 10.5.

De même, Iomega aurait pu livrer un utilitaire de synchronisation. Il est en effet très probable qu’un disque dur portable serve de « bureau mobile » entre la maison et la le lieu de travail, et un tel utilitaire simplifie la vie.

Remarquons enfin que Portable Hard Drive de Iomega se destine avant tout au Mac users, puisqu’il est livré formaté en HFS+. Iomega a dû considérer implicitement que seuls les utilisateurs de Mac pouvaient être intéressés par un disque portable Firewire (vu que seuls les portables Apple possèdent une interface Firewire 6 broches).

Verbatim SmartDisk

Design

Le Verbatim SmartDisk nous est arrivé en version USB 250 Go. Il existe cependant aussi en version Firewire 400, et en différentes capacités, jusqu’à 320 Go aujourd’hui. Son design est celui que nous avons trouvé le moins réussi de tous les disques testés ici. Sa finition est bonne, mais l’intégralité du boîtier est plastique, malgré une apparence gris métallisé. Dommage. On critiquera aussi la taille du SmartDisk : c’est tout simplement le plus gros de ce comparatif. Cette taille, associée à son design banal, fait de ce disque le moins attirant du lot. La connectique est réduite à un port USB 2.0 et une prise d’alimentation. Malheureusement, comme pour l’Iomega, l’adaptateur secteur n’est pas fourni dans la boîte.

Conception intérieure

L’ouverture du boîtier est aussi très simple, même s’il faut ici démonter non pas 2 mais 4 vis. On découvre alors un disque dur Western Digital WD 2500BEVE PATA. Ce disque dur est posé sur un circuit imprimé accueillant le contrôleur PATA/USB ; Il s’agit d’un modèle ST Micro, le CY7C68300C. On est tout de même étonné de la taille du PCB utilisé par Verbatim, qui reste aux trois quarts inoccupé vu le peu de composants nécessaires.

On regrette de ne pas trouver des patins amortisseurs comme sur le disque Iomega, mais il est vrai que le boîtier est déjà assez protecteur en lui-même. Enfin, comme le Iomega, ce disque Verbatim est dépourvu de bouton de commande.

Offre logicielle

Le SmartDisk est livré avec le logiciel Bounceback express de CMS. Ce logiciel est assez similaire à Retrospect Express, en ce qu’il ne permet que de sauvegarder un volume ou un ensemble de fichiers ou dossier, de manière manuelle ou automatique, puis de les restaurer le cas échéant. Il est dépourvu de fonctionnalités avancées, telles que la création d’une image bootable du système, ou de la gestion des sauvegardes incrémentielles et différentielles. On a aura donc tôt fait de le remplacer par des solutions plus complètes, comme Acronis, Norton Ghost, ou DriveImage XML, un utilitaire gratuit et plutôt complet. De même, les travailleurs sous Mac OS préfèreront rester avec Time Machine et par exemple Carbon Copy Cloner ou Super Duper ! pour réaliser des clones bootables.

LaCie Little Disk, by Sam Hecht

Design

Au contraire de Verbatim, LaCie joue la carte du design avec sa série Little Disk « designed by Sam Hecht ». Ces disques bénéficient d’une esthétique soignée, imitant sans vergogne le monolithe de « 2001 L’odyssée de l’espace ». Seul le sigle LaCie en bas du boîtier vient troubler l’uniformité noire laquée de la coque. C’est beau certes, mais ça n’est pas pour autant pratique.

Premièrement, la volonté de minimalisme de Sam Hecht a contraint à dissimuler les connecteurs sous un capuchon. Celui-ci n’est pas rattaché au boîtier par un cordon et ne demande donc qu’à être perdu, au cours des branchements/débranchements et déplacements de ce disque, par nature amené à beaucoup voyager. De même, le boîtier n’est qu’en plastique, pas très rigide. Sa belle apparence risque donc d’être très rapidement abîmée par de vilaines rayures. Le boîtier n’est pas non plus compact, il est même plutôt épais. Enfin, nous n’avons pas été emballés par le micro-cordon USB rétractable intégré au boîtier. Il est vraiment trop petit pour permettre de positionner aisément le disque dur sur le bureau à côté du portable, ou pire sur un endroit stable lorsqu’on utilise le portable sur ses genoux. Heureusement, LaCie livre une rallonge.

Notez que LaCie est un des rares constructeurs à avoir doté son disque bi-interfaces USB/FW de deux connecteurs Firewire 400. Cela autorise le chaînage de périphériques FW. Juste au dessus des connecteurs, on note la présence d’un bouton de raccourci. Nous verrons que son utilisation peut-être adaptée au besoin de l’utilisateur via un pilote spécifique. Enfin, un port d’alimentation est aussi présent.

Conception intérieure

Le démontage ne fait pas appel à des vis : il faut simplement extraire le tiroir contenant le disque dur de la coque extérieure. La conception interne est soignée. Le disque, un Samsung HM160JI SATA, est maintenu en suspension par un anneau élastique. Le PCB abrite un contrôleur étonnamment gros. Il s’agit d’un modèle Oxford Semiconductor OXUF934DSA. Ce circuit est très évolué : il gère les interfaces FW400, USB 2.0 et eSATA. Il accepte des disques SATA et peut même gérer un RAID 0.

Offre logicielle

L’offre logicielle LaCie est très complète. Sur PC on a droit à LaCie 1-Click Backup Software, LaCie ShortCut Button et LaCie Sync. Le premier est un logiciel très simplifié de sauvegarde. Il n’apporte pas grand-chose par rapport à un copier-coller manuel puisqu’il ne gère même pas la planification des sauvegardes. LaCie ShortCut Button permet, comme son nom l’indique de modifier le comportement du bouton de raccourci présent sur le disque. Par défaut un appui sur celui-ci déclenche une sauvegarde, mais on peut aussi lui attribuer le lancement d’une application.

Enfin, Lacie Sync est le plus intéressant des trois. Au contraire des deux premiers il ne s’installe pas sur l’ordinateur hôte, mais sur le disque lui-même. De là, il gère la synchronisation du contenu des dossiers du disque externe par rapport au contenu de dossiers cibles sur les différents PC. Les accès peuvent en plus être protégés par mot de passe. Ce logiciel permet même de synchroniser ses favoris internet et le contenu de ses boîtes mail pour peu que l’on utilise Outlook. Sur Mac, malheureusement, cette application n’est pas disponible, et l’on se retrouve donc sans rien à se mettre sous la dent.

Maxtor One Touch 4 mini

Design

Son intégration à Seagate a fait beaucoup de bien à la marque Maxtor. Adieu les soucis de fiabilité, adieu les produits au design amateur. La série des Onetouch 4 est fort séduisante. Nous avons testé ici le Maxtor One Touch Mini 4 160 Go. Il est presque le plus compact de notre comparatif, et présente une finition exemplaire. Son boîtier mélange plastique noir épais et rigide et capot supérieur en métal. Cela améliorera la dissipation de la chaleur dégagée par le disque. Très peu d’éléments parasitent la ligne du boîtier : seuls un port USB et une diode d’activité faisant aussi office de bouton de commande sont visibles. Ça a le mérite de la simplicité, mais l’absence de connecteur pour alimentation externe empêchera d’utiliser ce disque sur un PC dont le port USB ne fournit pas assez de courant.

Conception intérieure

Le démontage s’opère en déclipsant le fond du boîtier. Une fois séparé du capot, il révèle un disque dur SATA Seagate (Momentus 5400.3 160 Go) calé par de nombreuses languettes en mousse. La carte contrôleur est minuscule, et la puce elle-même encore plus. Elle est par ailleurs protégée par un capot métallique. L’ensemble est simple, paraît très optimisé et inspire confiance.

Offre logicielle

Maxtor livre son disque One Touch Mini avec le logiciel Maxtor Manager (compatible Mac et PC). Celui-ci est le plus complet que nous ayons vu dans ce comparatif. Ses fonctions sont étendues :

  • programmation de sauvegardes de dossiers (sauvegardes incrémentielles, jusqu’à 10 versions d’un même fichier),
  • protection d’accès à ces données par mot de passe,
  • encryption à la volée des données glissées sur l’outil Encryption Tool,
  • clonage d’une partition système avec rappel automatique et possibilité d’avoir plusieurs sauvegardes sur le même disque
  • Synchronisation du contenu du disque entre plusieurs ordinateurs
  • gestion de la durée à partir de laquelle le disque se met en veille, et du comportement du bouton en façade (sauvegarde immédiate, synchronisation, ouverture d’une application.)

Bref, on trouve là enfin une suite logicielle cohérente avec l’utilisation que l’on peut faire d’un disque dur externe portable. Notez cependant quelques petits bémols. D’une part, la sauvegarde et la synchronisation ne sont possibles que sur une partition NTFS, pas sur une FAT32. Dommage pour ceux qui ont besoin de la vieille FAT pour transférer des données entre Windows, Mac, Linux, et autres systèmes réfractaires au NTFS. D’autre part, les utilisateurs de Macintosh sont privés de la fonction de clonage d’une partition système. Enfin, sur notre Mac de test, Maxtor Manager a obstinément refusé de reconnaître le disque branché, et ne pouvait donc faire aucune sauvegarde.

Résultats des tests

Nous avons testé nos disques durs de deux façons. Tout d’abord grâce à l’utilitaire H2benchw. Celui-ci nous a permis de mesurer le temps d’accès moyen du disque, et ses débits en lecture et en écriture au début et à la fin du disque. Nous avons aussi confirmé ces mesures théoriques par deux tests pratiques de copie de fichiers : un fichier de 1 Go et un dossier de 6000 photos de taille variable (entre 500 ko et 10 Mo) pour un total de 15,9 Go.

Les mesures ont été effectuées sur un PC sous Windows XP SP2, d’un disque dur Maxtor SATA DiamondMax 10, d’un Core 2 Duo E4300 et de 2 Go de RAM.

Le classement des performances est facile à faire : que ce soit en termes de temps d’accès, de débits en écriture ou en lecture théoriques ou pratiques c’est le Maxtor qui vient en tête. En écriture, entre lui et le plus lent des quatre, le Verbatim, il y a plus de 10 Mo/s ! D’ailleurs, les performances de ce disque nous ont étonnés : très bonnes en lecture, elles s’effondrent en écriture. Difficile d’incriminer le disque Western Digital, il est évidemment capable de meilleurs débits que cela. Il faut donc croire que le contrôleur ST Micro choisi par Verbatim n’est pas à la hauteur. Le disque LaCie talonne le Maxtor. Le Iomega fait figure d’élève moyen. Pas mauvais, mais un cran en dessous des meilleurs. Manifestement son contrôleur mixte USB / Firewire date un peu et n’est pas parfaitement optimisé.

Notons par parenthèse que ces disques se sont tous montrés capables de démarrer alimentés par le seul port USB.

Verdict final

En commençant ce comparatif, nous ne nous attendions pas à ce que le verdict final soit si facile à énoncer. Mais il faut nous rendre à l’évidence : le Maxtor OneTouch Mini 4 est le meilleur du lot, sur tous nos critères de test. Petit, mignon, bien construit, il est aussi le plus rapide et offre les meilleures fonctionnalités logicielles. Le LaCie est également un très bon choix. Très rapide il nous a seulement déçus par son offre logicielle basique et par des choix ergonomiques contestables. Iomega nous livre aussi un très bon produit, mais un peu lent et desservi là encore par un logiciel limité. Enfin, le Verbatim Smartdisk ferme la marche : il est tout simplement le moins bon dans tous les compartiments du test, avec un design assez laid, une offre logicielle pauvre et des performances en retrait.

On aimerait que plus de constructeurs suivent l’exemple de Maxtor, et propose une suite logicielle adaptée. Sans cela, les clients devront en plus du disque faire l’emplette d’un logiciel de sauvegarde/synchronisation digne de ce nom. Terminons enfin par dire un mot du prix. Ce n’est pas un critère que nous avons retenu dans notre évaluation, pour la bonne et simple raison que les écarts sont très faibles, et susceptibles de beaucoup varier selon les promotions. Il était donc plus intéressant de ne tenir compte que des performances absolues des produits. Sachez néanmoins que le Maxtor Onetouch Mini 4 160 Go se négocie aujourd’hui à moins de

, le LaCie Little Disk USB/FW 160 Go à
, le Iomega Portable Hard Drive USB/FW 160 Go à
et le Verbatim SmartDisk USB 250 Go à
.

Maxtor One Touch Mini 4
Un très bon disque, rapide, compact et fourni avec un logiciel riche en fonctionnalités.
  • Les plus
  • Les moins
    • Les performances
    • La construction, finition
    • L’offre logicielle complète
    • Sous Mac, le logiciel est limité et buggé

LaCie Little Disk
Encore un très bon produit. Ses performances sont toutefois ternies par une ergonomie discutable et une offre logicielle incomplète
  • Les plus
  • Les moins
    • Les performances
    • La qualité de conception interne
    • Le logiciel LaCie Sync
    • Un design joli mais encombrant
    • Le cache connecteurs peu pratique
    • Logiciel de sauvegarde très basique

Iomega Portable Hard Drive
Iomega déçoit un peu. Ses performances sont en retrait et le logiciel fourni peu pratique. Malgré tout, ce disque est un bon produit.
  • Les plus
  • Les moins
    • Le design sobre et compact
    • La qualité de conception interne et de finition
    • Les performances moyennes
    • Le logiciel EMC Retrospect Express, assez limité

Verbatim Smartdisk
Verbatim sort perdant de ce comparatif. Son SmartDisk est le plus lent et ne rattrape ce défaut ni par un design attrayant, ni par des fonctionnalités étendues. Peut mieux faire.
  • Les plus
  • Les moins
    • La protection apportée par le boîtier
    • Les performances en lecture
    • Très lent en écriture
    • Encombrement
    • Logiciel banal et peu utile