Motorola revient en force ces derniers mois sur le marché des smartphones. Le constructeur autrefois un peu oublié, reprend du poil de la bête, avec une nouvelle gamme complète et très intéressante, dont ce Razr 40 Ultra est le sommet.
Nouveau smartphone pliable haut de gamme du constructeur, le Motorola Razr 40 Ultra est la preuve que le constructeur n’a pas encore cédé – en France du moins – aux smartphones pliables façon Galaxy Z Fold. Les concurrents au Galaxy Z Flip de Samsung restent cependant nombreux, on retrouve sur ce marché des grands noms comme Huawei ou Oppo. Motorola souhaite tout de même marquer les esprits avec un smartphone réellement haut de gamme, doté écran externe grand format.
Prix et disponibilité
Le Motorola Razr 40 Ultra est naturellement disponible sur le site du constructeur, mais également sur des sites de revendeurs ainsi que chez les opérateurs. La seule version qui existe en France est le modèle disposant de 8 Go de RAM et de 256 Go de stockage. Il est commercialisé au tarif recommandé de 1199€ ; il n’est cependant pas impossible de le trouver ailleurs pour moins cher.
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Caractéristiques techniques
Le Motorola Razr 40 Ultra n’est pas le smartphone le plus performant du monde en 2023, ce qui est un peu dommage. On aurait notamment apprécié un appareil avec un meilleur SoC, un Snapdragon 8 Gen 2 par exemple.
- SoC : Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1
- Compatibilité 5G : Oui
- Écran externe : AMOLED 6,9 pouces, 165 Hz, HDR10+, Full HD+, 1400 nits
- Écran interne : AMOLED 3,6 pouces, 144 Hz, HDR10+, 1100 nits
- Mémoire : 8 Go LPDDR5
- Stockage : 256 Go UFS 3.2
- Dimensions / poids : 73,95 x 170,83 x 6,99 mm / 188,5 grammes
- Capteurs photo : 12 MP, 13 MP grand-angle
- Batterie : 3800 mAh
- Charge rapide : 30 W
Design
Nous avons vu passer pas mal de smartphones pliables, mais oublions ici les smartphones au format livre, comme les Honor Magic Vs, Galaxy Z Fold 4 et autres, concentrons-nous uniquement sur les appareils au format palette de maquillage ou miroir de poche comme ce Motorola Razr 40 Ultra. Ce dernier adopte un format qui peut se comparer au Huawei P50 Pocket, Galaxy Z Flip 4 ou au Oppo Find N.
Avec quelques caractéristiques évidentes d’un smartphone pliable de ce type, on profite d’un look assez spécifique qui change des iPhone ou Galaxy S23 à l’aspect assez traditionnel. Ici, le Motorola Razr 40 Ultra adopte un nouvel écran externe, bien plus large et plus complet que tous les concurrents. Motorola est le premier à sortir les crocs et à proposer un écran qui soit réellement utilisable en conditions normales, pour envoyer un message, répondre à un mail ou toute autre activité que l’on peut faire sur un petit écran.
Ce dernier est orné par deux capteurs photo bien visibles. C’est un peu dérangeant, mais rien de bien grave toutefois : on se satisfait déjà pleinement d’avoir un bel écran en façade alors que les autres smartphones n’ont qu’un petit écran qui occupe une partie mineure de l’espace disponible.
Sur les bord, se trouvent le bouton de verrouillage / déverrouillage, ainsi que ceux de réglage du volume sur la tranche droite de l’appareil, sous la forme de deux boutons séparés.
Sur la tranche gauche se trouve la trappe permettant de loger deux cartes SIM, mais pas de carte micro-SD. C’est assez normal sur un smartphone de ce type ; on ne s’attend pas à avoir un appareil qui propose un lecteur de carte mémoire alors que le crédo des autres est de ne pas en proposer. Les 256 Go de stockage sont par ailleurs suffisants pour une très large majorité d’utilisateurs.
L’écran interne révèle quelques bordures relativement épaisses, permettant au Razr 40 Ultra d’amortir la fermeture de l’appareil, et surtout de faire en sorte que les extrémités de l’écran ne se touchent pas.
C’est au niveau de la tranche inférieure que se trouvent le microphone, le haut-parleur principal pour l’écoute musicale, ainsi que le connecteur USB-C servant pour la charge de l’appareil. Sur la tranche supérieure, on trouve le second microphone de l’appareil, tandis que sur la tranche droite au-dessus des boutons de volume se trouve le troisième et dernier microphone.
Fermons maintenant l’appareil. Sur la charnière, pas de logo de la marque comme on peut en trouver chez Samsung notamment. La partie dorsale, ou basse comme on voudra l’appeler, est mate avec un effet très doux au toucher, ainsi que les logos Motorola et Razr.
Mais le plus intéressant se situe sur la face avant de l’appareil. On y retrouve en effet les capteurs photo ainsi que le flash en plein dans l’écran. Ce n’est pas forcément dérangeant pour ce que l’on fait avec ce petit écran. Les fonctionnalités de ce dernier sont en effet assez riches, nettement plus que chez la concurrence, mais restent plus restreintes que les fonctionnalités de l’écran interne.
La dalle est incurvée sur les trois bords, sauf la tranche supérieure où elle rejoint une autre pièce permettant de faire la jonction avec la charnière. Ce côté incurvé est très élégant, apportant une courbure assez prononcée qui ressemble pas mal à celle d’un Edge 40 Pro.
Côté dimensions enfin, ce Motorola Razr 40 Ultra est assez grand et assez imposant par sa hauteur, mais pas tellement par son épaisseur remarquablement raisonnée :
- Longueur : 170,83 mm
- Largeur : 73,95 mm
- Épaisseur : 6,99 mm
Le poids est fort raisonnable avec seulement 188,5 grammes ; c’est un des smartphones les plus légers qui existent sur le marché, malgré qu’il soit grand et pliable !
Écrans
Oui, nous mettons un “s” à ce chapitre étant donné que le Motorola Razr 40 Ultra est doté de deux écrans. On retrouve bien évidemment l’écran principal à l’intérieur, mais ce dernier n’est pas seul : il est accompagné comme précédemment évoqué d’une véritable dalle en façade de l’appareil. Nous parlerons en premier lieu de l’écran interne, le plus grand, avant de venir sur l’écran externe utilisé quand le smartphone est fermé.
L’écran interne utilise une dalle AMOLED de 6,9 pouces de diagonale. C’est une des plus grandes dalles qui existent sur un smartphone. Le ratio d’écran est par ailleurs de 22:9, soit un écran encore plus haut que sur les smartphones de chez Sony (ces derniers sont en 21:9). Le Razr 40 Ultra fait ici encore plus grand, assumant parfaitement sa hauteur et la comblant par une finesse remarquable de moins de 7 mm.
Sa dalle AMOLED profite d’une définition d’affichage de 2640 x 1080 pixels, soit du Full HD+ mais quelque peu étendu, avec une densité de pixels de 413 pixels par pouce, ce qui est très bon sans pour autant être extravagant. C’est évidemment une dalle LTPO, pliable de fait. Elle supporte les niveaux de couleur HDR10+ et propose une dalle de couleurs 10 bits, le tout en remplissant à hauteur de 120% l’espace colorimétrique DCI-P3 selon le fabricant.
De quoi avoir de sublimes couleurs, qui vont encore plus loin qu’un des espaces les plus riches en termes de colorimétrie. En termes de fréquence, c’est un écran avec un taux de rafraîchissement de 165 Hz que nous avons ici, ce qui est excellent comme bien souvent chez Motorola. Oui, on ressent la différence entre une dalle 120 Hz et une dalle 165 Hz. Il est donc nettement plus agréable d’avoir une dalle 165 Hz, ce qui permet une fluidité accrue.
Concernant la luminosité, Motorola suit le mouvement qui tend à proposer une luminosité toujours plus élevée, et propose ici jusqu’à 1400 nits sur cet écran. Le Razr 40 Ultra est très lumineux et permet de voir correctement ce qu’affiche son écran, absolument partout, à l’ombre, de nuit, de jour, et même en plein soleil.
L’écran est recouvert par défaut d’une protection en plastique, très utile pour éviter les rayures. C’est un gage de durabilité pour l’écran, même si ce n’est pas très esthétique.
Sur l’écran externe d’une taille de 3,6 pouces, aucun film de protection et aucune autre protection tout court n’est présente. Ce n’est pas très dérangeant vu que le smartphone sera certainement soumis à moins de frictions. Ce petit écran est une dalle AMOLED, flexible bien évidemment, pour convenir parfaitement au style incurvé du smartphone.
La définition est ici de 1066 x 1056 pixels, soit une densité de 413 pixels par pouce. Le ratio d’affichage est de 1:1 globalement, on ne comptera pas les 10 pixels d’écart et on laissera le chiffre tel qu’il est présenté par le constructeur.
Concernant l’écran externe, il adopte également les normes HDR10+ sur la profondeur des couleurs et 10 bits, pour profiter de plus de 1 milliard de couleurs. On apprécie également le fait qu’il complète 100% de la palette colorimétrique DCI-P3. Sa fréquence est de 144 Hz, soit un peu moins que l’écran interne.
On ajoute à cela une luminosité maximale de 1100 nits, ce qui est excellent pour un petit écran de ce type, et le Motorolz Razr 40 Ultra se retrouve avec deux magnifiques écrans. Ces derniers assurent parfaitement tout ce qu’on leur demande.
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Performances
Il est fort dommage que le Motorola Razr 40 Ultra ne soit pas doté du dernier SoC le plus puissant à l’heure de sa sortie, le Snapdragon 8 Gen 2 de chez Qualcomm. Mais le Motorola Razr 40 Ultra n’a pas besoin d’être une bête de guerre. En revanche, il a besoin de ne pas trop chauffer et d’avoir une autonomie plus convenable. Ce en quoi le Snapdragon 8 Gen 2 aurait aidé, à la place du Snapdragon 8+ Gen 1.
Ce Razr 40 Ultra embarque 256 Go d’espace de stockage en UFS 3.2 et 8 Go de mémoire LPDDR5 alors que la norme sur les smartphones hauts de gamme de nos jours est généralement fixée à 12 Go et que l’on commence à parler des premiers modèles équipés de 24 Go de RAM. C’est donc un peu plus léger, mais rien d’alarmant toutefois.
Enfin, le GPU est un Adreno 730 intégré au SoC Snapdragon, un des modèles les plus performants sur le marché. On ne s’attend pas aux performances d’un ROG Phone 7 Ultimate ou d’un ordinateur portable performant, mais on espère tout de même avoir un smartphone qui tient la route et qui surtout ne chauffe pas trop.
Performances CPU
Sans grande surprise, les performances du Snapdragon 8+ Gen 1 se montrent très bonnes dans tous les cas, même si Motorola aurait pu faire encore mieux avec une puce plus récente. Dans tous les cas, c’est suffisant pour jouer à quelques jeux, utiliser le smartphone pour sa messagerie, internet, du multitâches et faire tout ce que l’on a besoin sur un smartphone.
L’appareil tourne parfaitement bien et ne subit aucun ralentissement, mais s’échauffe parfois quand on joue à certains gros jeux pendant un bon moment.
Pour précision, tous nos benchmarks ont été réalisés dans une pièce climatisée à 22°C et avec des conditions les meilleures qui soient pour que les smartphones délivrent le maximum de leurs performances.
Performances GPU
Concernant la puce graphique Adreno 730, on voit très rapidement lorsque l’on compare, qu’il y a un fossé entre les performances graphiques de ce SoC et celles du Snapdragon 8 Gen 2. Une nouvelle fois, on regrette un peu, mais rien de vraiment problématique quand on voit ce que ça donne en jeu.
Les performances relevées sur 3DMark sont vraiment très bonnes, on dépasse les scores maximaux dans SlingShot dans tous les cas. Dans les autres benchmarks, c’est bien en dessous d’un 8 Gen 2. Cela semble un peu étrange : la différence entre les deux est importante certes, mais dans le cas présent cela varierait quasiment du simple au double.
Performances RAM et stockage
Concernant la RAM et le stockage de l’appareil, on est sur une version un peu classique, avec 8 Go de RAM en LPDDR5 et 256 Go de stockage en UFS 3.2. C’est en effet une configuration que l’on a l’habitude de retrouver, mais comme précédemment évoqué, on aurait apprécié avoir un peu plus de RAM dans le smartphone, pour un appareil haut de gamme, il est d’usage par les constructeurs de mieux fournir leurs téléphones.
De plus, les performances de la RAM ne sont pas vraiment bonnes. Seulement à peine plus de 1700 Mo/s en lecture et de 1800 Mo/s en écriture, c’est absolument ridicule pour un appareil de cette catégorie. A côté de ça, des latences de l’ordre de 158 ns, c’est bien trop élevé pour un smartphone qui dépasse les 1000 euros. Alors certes, le côté pliable est intéressant, cependant, les performances de la RAM ne sont pas le reflet de ce que l’on en attend.
Côté puce de stockage, on retrouve une puce presque convaincante, avec des débits de 698 Mo/s en lecture séquentielle et de 718 Mo/s en écriture séquentielle. Ce n’est pas mauvais, mais c’est une nouvelle fois en dessous de ce que l’on peut attendre pour un smartphone de ce niveau-là. Surtout quand on sait que certains smartphones non pliables mais avec un meilleur SoC, offrent des débits quatre fois supérieurs.
Appareil photo
Le Motorola Razr 40 Ultra est doté d’un appareil photo avec double caméra. Deux caméras sur un smartphone de cette gamme, cela peut sembler léger. Cependant, c’est tout ce que le constructeur a pu mettre, pour des raisons de place, mais également (très certainement), de coût. Il est vrai que le Galaxy Z Flip 4 adopte également un appareil photo à deux capteurs.
Ici, se trouve un capteur principal, avec une résolution de 12 MP, ainsi qu’un capteur secondaire, qui gère les photos en mode grand-angle ainsi que les photos en mode macro, avec une résolution de 13 MP. Les deux objectifs sont à nu, directement à dépasser du smartphone, sans module photo comme on peut en trouver chez Motorola habituellement.
La première chose qui est appréciable sur le capteur grand-angle, c’est son angle de vision, permettant de prendre des photos en x0,5. C’est tout bête, mais Samsung le faisait pendant un temps, Apple le fait, et à part ces deux-là, certains Huawei le font, mais c’est globalement tout. Motorola entre dans la danse du x0,5, c’est une excellente nouvelle. Le capteur grand-angle dispose d’une ouverture à f/2,2.
Quant au capteur principal, ce dernier, proposant une résolution de 12 MP seulement, offre une ouverture de f/1,5, ce qui est très bon. C’est assez pour profiter de jolies photos en mode portrait, permettant de faire de jolis flous d’arrière-plan.
Niveau photo en mode automatique en x1, c’est plutôt convenable, voici quelques exemples de photos prises avec.
Pour ce qui est du zoom, on peut pousser à x8 au mieux, ce qui est déjà convenable. Mais comme tous les smartphones hauts de gamme pliables, les capacités en photo restent assez limitées. Toutefois, on profite d’un grand-angle en x0,5, ce qui est à signaler tant la nouvelle est bonne !
Comme on peut le voir, en x5, ça reste encore presque correct, en x8 par contre, la qualité de la photo est fortement dégradée. On ne distingue plus grand chose en termes de netteté et les zones d’ombre sont une catastrophe absolue.
De nuit en revanche, c’est catastrophique. Les photos sont dignes d’un smartphone de 2012, alors qu’il n’y a pas de lumière ambiante d’accord, nonobstant la lune et quelques étoiles, mais tout de même. Tout smartphone même deux fois moins cher fait mieux.
Interface Android
MyUX, l’interface des smartphones Motorola, s’est nettement améliorée avec le temps, ce qui n’est pas une mauvaise chose bien au contraire. Plutôt que de tenter de réinventer quelque chose qui fonctionne déjà parfaitement, cette surcouche s’appuie sur une base stable, l’Android “Stock”, tout en apportant quelques améliorations de qualité.
Il n’est donc pas surprenant de découvrir un smartphone dont l’interface ressemble fortement à celle d’un smartphone Pixel de Google. L’écran de verrouillage, le centre de notifications et l’application de paramètres sont presque identiques, avec juste quelques variations mineures.
Cependant, le fabricant n’a pas omis d’ajouter des fonctionnalités. En premier lieu, il est le seul à offrir un retour de caméra sur l’écran externe, quelle que soit l’application en cours d’utilisation. Il est enfin possible d’utiliser les caméras principales pour un selfie, même sur Snapchat.
Motorola offre aussi un mixeur audio, similaire à ce que l’on trouve sur Windows. Si plusieurs applications émettent du son, vous pouvez ajuster leur volume individuellement, directement depuis le menu du volume, accessible en appuyant simplement sur le bouton.
Le fabricant offre également de nombreuses options de personnalisation de l’interface. L’application Moto est presque entièrement consacrée à cela. Il est possible de modifier le thème de couleurs, la police, ainsi que la forme et la couleur des icônes.
Le smartphone ne contient aucun bloatware. C’est un progrès surprenant, mais l’appareil n’a proposé d’installer aucune application tierce, ce qui est fort appréciable. L’interface n’est toutefois pas dénuée de bug. L’application SystemUI plante régulièrement, ce qui entraîne un redémarrage de l’interface du smartphone. Le smartphone lui-même ne redémarre pas, mais l’interface est immobilisée pendant quelques secondes. Ce n’est cependant rien qu’une mise à jour ne puisse corriger.
En matière de mises à jour, Motorola a enfin franchi le pas en proposant le patch de sécurité de mai 2023. Pour rappel, le Edge 40 Pro ne proposait que le patch de février, un mois auparavant. MyUX a beaucoup de potentiel, il serait regrettable de le gâcher en ne maintenant pas le smartphone à jour.
Autonomie
En raison de sa conception ultra-fine et pliable, l’espace disponible pour la batterie du Motorola Razr 40 Ultra est limité. C’est pourquoi le téléphone est équipé d’une batterie relativement petite de 3800 mAh, une capacité nettement inférieure à celle de la plupart des smartphones Android modernes.
De plus, le smartphone utilise l’ancienne génération de SoC Qualcomm. Le Snapdragon 8+ Gen 1 est certes puissant, mais il est aussi assez énergivore.
La charnière du Razr 40 Ultra lui permet de rester en position semi-relevée sur une table. Même si le smartphone peut tenir toute la journée, il finira souvent avec moins de 10% de batterie en fin de journée. C’est un exploit impressionnant étant donné les circonstances. Cependant, même la meilleure technologie ne peut pas faire paraître une batterie plus grande qu’elle ne l’est réellement.
En ce qui concerne la recharge, le chargeur de 30W inclus dans la boîte permet de recharger le smartphone en moins d’une heure. Même si 30W peut sembler modeste par rapport aux normes actuelles, c’est suffisant pour une recharge rapide d’une batterie de cette taille.
Notre verdict
- Très bel écran
- Pliure quasiment invisible
- Prise en mains agréable
- Enfin un écran externe réellement utile
- Finesse globale de l'appareil
- Seulement un Snapdragon 8+ Gen 1
- Appareil photo en retrait face aux concurrents
Le Motorola Razr 40 Ultra est un smartphone on ne peut plus mince pour un appareil pliable. C’est un net avantage, en termes de portabilité. Cependant, en termes d’autonomie mais également de chauffe du SoC, c’est vraiment dommage. On aurait apprécié un smartphone qui chauffe moins et surtout, qui profite d’une meilleure autonomie. En revanche, l’écran est très bon, la pliure ne se voit quasiment pas, l’écran externe est très agréable et on profite toujours d’une interface plaisante chez Motorola. Là-dessus, pas grand chose à redire sur l’utilisation globale de l’appareil !