La création de remake ou de demake par les fans est toujours une entreprise risquée. Sans prendre toutes les précautions nécessaires, les créateurs ne sont pas à l’abri de voir le projet annulé pour violation de propriété intellectuelle. C’est ce qui vient d’arriver aux créateurs de Portal 64 et de Team Fortress : Source 2.
Ce qui est dommage quand on voit ce que les amateurs sont capable de faire, comme avec le remake d’ocarina of time sur unreal engine 5 ou le demake PS1 d’Elden Ring. En effet, les fans rivalisent souvent de talent quand il s’agit de leur jeux préférés.
Contrairement aux projets officielles mis en œuvre par les studios de développement comme le remake de Dead Space, les versions non-officielles ont systématiquement une épée de damoclès au-dessus de la tête.
Malheureusement celle-ci vient de s’abattre sur deux projets particulièrement intéressants. Ce sont donc le demake de Portal en version nintendo 64 et le remake de Team Fortress 2 utilisant le Source Engine 2 qui viennent d’être mis à l’arrêt par Valve.
C’est sous la forme d’une lettre DMCA (Digital Millennium Copyright Act) que les créateurs ont été mis au courant de la décision de Valve leur demandant de mettre fin à leur projet. Ainsi le remake de de Team Fortress 2, l’un des meilleurs free to play et le demake Portal 64 ne verront probablement jamais le jour.
Team Fortress : Source 2 et Portal 64 ne respectent pas le droit de propriété intellectuelle
Valve justifie son action en affirmant que TF : Source 2, utilisait des assets sans permission provenant du jeu original mais qu’il avait également été distribué par Amper Software sans l’accord des créateurs originaux. C’est une décision parfaitement entendable de la part de Valve qui ne souhaite pas que l’on utilise sa propriété intellectuelle aussi librement.
En ce qui concerne Portal 64, l’entreprise à plus de mal à se justifier et suggère simplement que le demake du jeu utiliserait la bibliothèque de propriété intellectuelle de Nintendo. C’est sans doute pour cette raison et pour ne pas avoir de problème avec la firme japonaise que Valve a fait stopper le projet.
Le monde du jeu vidéo peut parfois être cruel et la passion des joueurs et des fans n’est pas toujours récompensée. Encore une fois, des projets de cette envergure sont risqués et bien qu’ils soient souvent alimentés par les meilleures intentions du monde, ils flirtent parfois avec l’illégalité.
Si ce terme peut paraître injustifié, les entreprises sont particulièrement protectrices de leurs propriétés intellectuelles et mettront tout en œuvre pour les conserver. Si c’est particulièrement dommage, l’annulation de ces deux projets n’a en fin de compte rien de surprenant.