Quand les pros s’inspirent des capteurs de smartphones
Sony a présenté son dernier appareil photo hybride A9 intégrant une nouvelle version de son capteur CMOS empilé Exmor RS. Commercialisé pour la première fois en 2012, il se distingue par le fait que les photosites sont placés sur une couche de silicium venant s’empiler sur un die contenant une mémoire et le circuit contrôlant le capteur. Auparavant, ces deux modules étaient apposés côte à côte sur la même couche de silicium.
20 ips en rafale
En employant cette même structure, Sony a récemment créé le premier capteur de smartphone capable d’enregistrer des vidéos Full HD à 1000 i/s. Le capteur du A9, lui, est le premier capteur CMOS empilé aussi grand, au format 24×36 mm des pellicules d’antan. Ultra rapide, il peut photographier en rafale en RAW à 20 images par seconde tout en utilisant l’autofocus, qui peut réaliser 60 calculs par seconde. L’appareil est ainsi capable de maintenir une mémoire tampon stockant jusqu’à 241 fichiers RAW consécutifs, ou 362 JPEG.
693 points
Le nouveau A9 est aussi capable de photographier en seulement 1/32 000 secondes, et il propose une visée sans interruption. L’augmentation de la vitesse du capteur permet de profiter d’un mode rafale sans période d’aveuglement où l’image dans le viseur devient toute noire en raison d’un miroir ou du rafraîchissement de l’écran. Enfin, le nouvel Exmor RS intègre un système d’autofocus à 693 points recouvrant 93 % de l’image.
L’A9 sera commercialisé en juillet à partir de 5 300 euros.