Alléchant sur le papier.
Le studio indépendant canadien UDX Interactive a annoncé son nouveau jeu, baptisé Wheel of Fate, ou La Roue du destin en français sur Steam. D’après les informations dévoilées, le jeu mise sur une technologie d’apprentissage (machine learning) basée sur l’intelligence artificielle. Cela, dans l’optique d’offrir une rejouabilité maximale.
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Disponible au printemps 2020
À la tête de ce projet, on retrouve Miles Holmes. Un individu qui a notamment œuvré sur Mass Effect 2. Il explique : “Avec Wheel of Fate, nous avons fait un pas de géant que les RPG ne font jamais et qui consiste à intégrer l’apprentissage machine pour explorer continuellement des milliers de possibilités et créer de nouveaux pans d’histoires. Notre équipe a mis en place un apprentissage machine pour analyser les mouvements, les compétences, les choix, les armes, les objets, etc. de chaque joueur et être capable de trouver des moyens de soutenir cela dans l’histoire ou même de le combattre. C’est vraiment une approche sans précédent”.
Concrètement, cette intelligence artificielle agirait donc comme un maître de donjon, et modifierait la partie en fonction des agissements du joueur. Un projet ambitieux en somme, dont on a hâte de voir si la concrétisation est à la hauteur des annonces. Le studio a reçu des subventions du gouvernement canadien et lancera une campagne KickStarter le 9 septembre. Sur Steam, la sortie en accès anticipé est prévue pour le printemps 2020.
le concept est intéressant, reste à savoir si leur système nécessitera du deep learning connecté obligatoire ou pas. Si je veux jouer au jeu en solo dans une ferme loin de toute connexion internet au fin fond de la Normandie, est ce que leur IA sera capable d’apprendre localement ou est ce que j’aurais affaire à Ralph Wiggum des simpsons ?
Je ne pense pas. l’IA n’est pas un domaine qui exige techniquement un accès web.
Il existe des librairies d’IA à télécharger et à installer localement pour tout les langages de programmation moderne, que ce soit en réseaux neuronaux (léger ou deep), machine learning, GAN…
A mon sens, ici ce sera un réseaux pré-entraîné fournis avec le jeu, qui va s’affiner en apprenant du joueur.
A la limite, on pourrait penser que la puissance de calcul nécessaire à l’apprentissage (c’est gourmand) exigerait peut être un cloud computing sur leur serveur (procédure plutot gourmande dans le cas du machine learning), mais si on limite le nombre de paramètre en jeu, ça reste imperfectible.
Souvenez-vous du jeu Créatures qui renforçait son réseaux de neurone en temps réel… en 1997 !