\n\n\n
<\/p>\n\n
Hololens n\u2019est pas un casque de r\u00e9alit\u00e9 virtuelle<\/h3>\n\n
<\/p>\n\n
\u00c0 ce stade, beaucoup a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 \u00e9crit sur le casque de Microsoft, mais il nous semble important de souligner un point\u00a0: il ne s\u2019agit pas d\u2019un casque de r\u00e9alit\u00e9 virtuelle comme l\u2019Oculus Rift, le HTC Vive ou leurs nombreux concurrents. Cette distinction a tendance \u00e0 \u00eatre masqu\u00e9e par la co\u00efncidence du lancement de HoloLens et la r\u00e9\u00e9mergence de la r\u00e9alit\u00e9 virtuelle, mais il existe des diff\u00e9rences fondamentales entre les deux.<\/p>\n\n
<\/p>\n\n
<\/p>\n\n D\u2019autre part, HoloLens n\u2019isole pas son utilisateur dans un monde virtuel<\/strong>. Les images virtuelles se superposent au monde r\u00e9el et on conserve un champ de vision intact. Cet ancrage dans le r\u00e9el a un avantage capital\u00a0: les utilisateurs ne sont pas sujets \u00e0 la naus\u00e9e.<\/p>\n\n <\/p>\n\n Enfin, HoloLens n\u2019utilise pas des \u00e9crans LCD ou OLED<\/strong> classiques, mais un syst\u00e8me de projection qui lui permet de s\u2019affranchir des probl\u00e9matiques de r\u00e9solution et d\u2019effet de grille constat\u00e9s sur les casques de VR.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Au c\u0153ur de HoloLens se trouve une myriade de capteurs et de processeurs. Tout d\u2019abord, un processeur central ex\u00e9cute l\u2019OS et les applications. Il s\u2019agit d\u2019une puce Intel Atom Cherry Trail, \u00e0 1 GHz<\/strong>, assurant les fonctions de CPU et de GPU. Il est \u00e9paul\u00e9 par 2 Go de m\u00e9moire vive et 64 Go de m\u00e9moire flash eMMC<\/strong>. Un PC de base comme on en trouve sur quantit\u00e9 de tablettes ou notebook premier prix. <\/p>\n\n <\/p>\n\n Pour alimenter le HPU, Microsoft a install\u00e9 rien moins que 4 cam\u00e9ras associ\u00e9es \u00e0 quatre puissantes LED infrarouges<\/strong>, d\u00e9di\u00e9es \u00e0 la reconnaissance de l\u2019environnement, plus une double cam\u00e9ra mesurant le relief et enfin une derni\u00e8re cam\u00e9ra permettant d’enregistrer ce que l’utilisateur regarde (nous en reparlerons). Avec ces images, le HPU op\u00e8re de la reconnaissance de formes afin de comprendre les gestes ex\u00e9cut\u00e9s par l’utilisateur et pour dresser en temps r\u00e9el une cartographie pr\u00e9cise de l’environnement. En plus des cam\u00e9ras, une unit\u00e9 de mesure de l’inertie (IMU), compos\u00e9e d’un acc\u00e9l\u00e9rom\u00e8tre, un gyroscope et un magn\u00e9tom\u00e8tre, capte les mouvements de la t\u00eate<\/strong>. <\/p>\n\n <\/p>\n\n La partie la plus int\u00e9ressante, celle qui donne son nom \u00e0 HoloLens est bien \u00e9videmment la section affichage. Comment les hologrammes sont produits devant les yeux de l’utilisateur. La r\u00e9ponse, malheureusement, n’est pas tr\u00e8s d\u00e9taill\u00e9e, Microsoft restant plut\u00f4t discret sur sa technologie. Toutefois, il semble \u00e0 peu pr\u00e8s certain que Microsoft utilise la m\u00eame technique que d’autres lunettes ou afficheurs t\u00eate haute<\/strong>. On sait en effet que deux miniprojecteurs illuminent des lames de verre positionn\u00e9es devant les yeux. Trois lames par oeil, correspondant aux trois couleurs primaires. <\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Chacune contient tr\u00e8s probablement deux r\u00e9seaux de diffraction, holographiques, dont le r\u00f4le est de guider la lumi\u00e8re \u00e0 l’int\u00e9rieur du verre puis de la laisser sortir \u00e0 l’endroit voulu, devant les yeux de l’utilisateur. Chaque projecteur est dit “HD” par Microsoft et le syst\u00e8me produit un total de 2,5 millions de points lumineux, sur une surface au format 16:9<\/strong>.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n La mise en place du HoloLens sur le cr\u00e2ne est simple, tr\u00e8s simple : on bascule l’arceau, on le desserre \u00e0 l’aide de son unique vis, on pose sur la t\u00eate et on resserre. On peut parfaitement l\u2019utiliser avec des lunettes puisque le casque ne doit pas reposer sur le nez. Il est aussi vraiment l\u00e9ger et bien \u00e9quilibr\u00e9. De ce point de vue, par rapport \u00e0 un Rift ou un Vive, c\u2019est le jour et la nuit.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n L\u2019interaction dans le monde holographique passe par deux gestes essentiels<\/strong>. Le clic est repr\u00e9sent\u00e9 par un pincement de l\u2019index sur le pouce. La fermeture des applications, ou l\u2019ouverture du menu D\u00e9marrer se fait via le \u00ab\u00a0bloom\u00a0\u00bb, c\u2019est-\u00e0-dire un geste d\u2019ouverture de la main les doigts vers le haut, imitant l\u2019\u00e9closion des p\u00e9tales d\u2019une fleur. \u00c0 la premi\u00e8re tentative, on est pris d\u2019une l\u00e9g\u00e8re angoisse ne sachant vraiment o\u00f9 et comment faire ces gestes, mais la reconnaissance des mouvements par HoloLens est si efficace et fiable qu\u2019on oublie vite ses doutes.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Nous avons pu essayer plusieurs applications, pendant presque une heure, afin de saisir le potentiel du casque. Mais avant toute chose, il faut le mettre en route. Lorsqu’il s’allume, le HoloLens observe la pi\u00e8ce dans laquelle on se trouve pour en cartographier les volumes et les objets. Une fois ceci fait, il affiche son \u00e9cran d’accueil.<\/p>\n\n <\/p>\n\n On retrouve en fait le classique bureau de Windows, avec ses ic\u00f4nes de raccourcis et son menu D\u00e9marrer.<\/strong> Mais ici, le bureau s’\u00e9tale sur les murs et les meubles, les raccourcis sont des fen\u00eatres miniatures ou des objets 3D pos\u00e9s \u00e7\u00e0 et l\u00e0. Le menu D\u00e9marrer appara\u00eet au-dessus de la main qui l’a appel\u00e9 avec un bloom<\/em>.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Tous ces objets virtuels sont accroch\u00e9s \u00e0 un point de l\u2019environnement. Mieux : HoloLens prend en compte les objets r\u00e9els de sorte que l’on peut cacher un raccourci derri\u00e8re un meuble. Il sera toujours l\u00e0, mais restera invisible tant qu’on ne se placera pas physiquement au bon endroit. De m\u00eame, on ne peut pas faire traverser un mur ou un meuble \u00e0 un objet virtuel : ils sont parfaitement conscients de l’environnement r\u00e9el<\/strong>. Le processeur holographique et la bard\u00e9e de capteurs int\u00e9gr\u00e9s font un travail remarquable.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Un des usages cl\u00e9s identifi\u00e9s par Microsoft est la collaboration \u00e0 distance sur des objets physiques<\/strong>. C\u2019est aussi la d\u00e9monstration qui met le plus en lumi\u00e8re les limitations de HoloLens. L\u2019exercice auquel nous nous sommes pr\u00eat\u00e9s consistait \u00e0 connecter un circuit \u00e9lectrique simple \u2013 r\u00e9el \u2013 en suivant les conseils qui nous \u00e9taient donn\u00e9s via Skype. Dans un coin de l\u2019environnement virtuel, nous avions une fen\u00eatre de vid\u00e9oconf\u00e9rence Skype. Notre interlocuteur visualisait sur l\u2019\u00e9cran de son PC ce que nous voyions devant nous, gr\u00e2ce \u00e0 la cam\u00e9ra centrale du casque. Il pouvait faire appara\u00eetre dans notre champ de vision des fl\u00e8ches nous indiquant quoi brancher o\u00f9. <\/p>\n\n <\/p>\n\n Th\u00e9oriquement, l\u2019exp\u00e9rience est fascinante. En pratique elle est g\u00e2ch\u00e9e par le principal et tr\u00e8s gros d\u00e9faut du HoloLens\u00a0: son champ de vision tr\u00e8s restreint. Les hologrammes ne s\u2019affichent en effet que dans un petit cadre immobile au centre du champ de vision de l\u2019utilisateur.<\/strong><\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Microsoft pourra-t-il corriger ce d\u00e9faut\u00a0? Rien n’est moins s\u00fbr puisque la technique du guide d’ondes limite par nature les angles de vision.<\/strong> D’ailleurs il n\u2019y a eu aucun progr\u00e8s entre les prototypes de 2015 et les versions commerciales de 2016. En attendant, il faut prendre l\u2019habitude de bouger sa t\u00eate et pas ses yeux, une habitude que les presbytes porteurs de lunettes \u00e0 foyers variables connaissent bien.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Les autres d\u00e9monstrations ne mettaient pas du tout autant en exergue le probl\u00e8me du champ de vision. Naviguer sur le web dans HoloLens ne pose par exemple pas de probl\u00e8me particulier. On peut assez facilement entrer une adresse web en s\u00e9lectionnant les lettres \u00e0 la main sur un clavier virtuel ou en la dictant. La reconnaissance vocale effectu\u00e9e par HoloLens n\u2019est pas Cortana, mais suffit dans cette situation. Une fois sur le web, on est rapidement surpris par la qualit\u00e9 de l\u2019affichage.<\/strong> Quiconque a tent\u00e9 l\u2019exp\u00e9rience sur un casque de r\u00e9alit\u00e9 virtuelle sait \u00e0 quel point la faible r\u00e9solution de leurs \u00e9crans rend les textes presque illisibles. Ce probl\u00e8me n\u2019existe pas sur HoloLens et c\u2019est un avantage capital pour certains usages.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n La derni\u00e8re d\u00e9monstration que Microsoft nous a permis d\u2019essayer fut le jeu RoboRaid. Ce petit FPS avait servi pendant la keynote de pr\u00e9sentation de HoloLens, et nous \u00e9tions curieux de voir si la r\u00e9alit\u00e9 \u00e9tait conforme \u00e0 la vision pr\u00e9sent\u00e9e sur sc\u00e8ne. <\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Une heure d’essai n’est \u00e9videmment pas assez pour se faire une id\u00e9e compl\u00e8te du potentiel du casque HoloLens, mais nous devrons nous en contenter pour le moment. Les premi\u00e8res impressions sont tout de m\u00eame diablement positives. Microsoft tient l\u00e0 un produit qui, malgr\u00e9 sa ressemblance, ne souffre pas des d\u00e9fauts de casques de r\u00e9alit\u00e9 virtuelle<\/strong> :il ne donne pas la naus\u00e9e, il ne choque pas par sa faible r\u00e9solution, il n’est pas d\u00e9pendant d’un PC h\u00f4te. L’\u00e9tude ergonomique est \u00e9galement excellente et le HoloLens reste \u00e9tonnamment l\u00e9ger (579 g, comme nous l’ont r\u00e9p\u00e9t\u00e9 \u00e0 l’envi nos h\u00f4tes chez Microsoft). <\/p>\n\n <\/p>\n\n Les usages possibles sont tr\u00e8s vastes<\/strong>. Les premiers industriels \u00e0 avoir saut\u00e9 le pas l’utilisent pour visualiser des mod\u00e8les 3D pour faciliter la conception, pour former des techniciens avant une intervention sur un \u00e9quipement, voire pour les aider au cours de l’intervention. Un cuisiniste am\u00e9ricain l’a m\u00eame install\u00e9 dans ses magasins pour permettre aux clients de visualiser leur future cuisine avant achat.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Difficile, alors, de ne pas \u00eatre enthousiaste. Toutefois, HoloLens dans sa version actuelle n’est pas sans d\u00e9faut. Citons d’abord son prix, 3300 euros<\/strong>, qui le met hors de port\u00e9e de tous sauf les d\u00e9veloppeurs et entreprises int\u00e9ress\u00e9s. Parlons ensuite de sa puissance interne. Un processeur Atom Cherry Trail et 2 Go de RAM ne seront jamais suffisants pour une utilisation intensive. Si Microsoft veut vraiment faire de HoloLens un ordinateur d’usage r\u00e9pandu, il devra lui donner les moyens d’ex\u00e9cuter des applications s\u00e9rieuses. Mais ces deux d\u00e9fauts sont faciles \u00e0 corriger via une production \u00e0 plus grande \u00e9chelle et gr\u00e2ce au secours de la loi de Moore encore vaillante. Reste le principal d\u00e9faut, qui sera sans doute le plus complexe \u00e0 \u00e9radiquer : le champ de vision des hologrammes.<\/strong> Il est bien trop \u00e9troit pour que Microsoft puisse esp\u00e9rer convaincre le grand public. <\/p>\n\n <\/p>\n\n En l’\u00e9tat, HoloLens est donc une belle d\u00e9monstration technique pleine de promesses. Esp\u00e9rons qu’il se transforme en produit mature rapidement. Vivement la version 2 !<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Un ordinateur holographique, voil\u00e0 comment Microsoft pr\u00e9sente son casque HoloLens. 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<\/span><\/span>D\u2019une part, HoloLens est autonome<\/strong>. Contrairement au Rift ou au Vive qui ne sont que des p\u00e9riph\u00e9riques d\u2019un PC h\u00f4te, HoloLens n\u2019a aucun fil \u00e0 la patte et n\u2019a besoin d\u2019aucun serveur d\u2019images. Dans les arceaux du casque se cache un v\u00e9ritable petit PC \u2013 sous Windows 10, forc\u00e9ment, qui g\u00e9n\u00e8re lui-m\u00eame les images \u00e0 afficher et ex\u00e9cute les applications demand\u00e9es. La batterie interne doit garantir 2 h 30 de libert\u00e9.<\/p>\n\nComment \u00e7a marche\u00a0?<\/h3>\n\n
Ce petit Atom est \u00e9paul\u00e9 par un HPU, un Holographic Processing Unit<\/strong>. Ce processeur est sp\u00e9cialis\u00e9 dans le traitement des signaux r\u00e9colt\u00e9s par les nombreuses cam\u00e9ras et les capteurs embarqu\u00e9s. Compos\u00e9 de 28 DSP<\/strong>, il g\u00e8re des aspects essentiels de l\u2019utilisation de HoloLens, comme la reconnaissance de l\u2019environnement, la reconnaissance des gestes de l\u2019utilisateur, le suivi des mouvements et de la position de la t\u00eate, etc. Son architecture particuli\u00e8re lui permettrait d\u2019\u00eatre jusqu\u2019\u00e0 200 fois plus rapide que l\u2019Atom dans ses fonctions. <\/p>\n\n![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2016\/12\/hololenssensors-350x170.jpg\")
<\/span><\/span><\/p>\n\n![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2016\/12\/sche-ma-hololens-600x450.png\")
<\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2016\/12\/hololes-008-755x472.jpg\")
Sur cette image, on voit clairement les trois lames RVB en sandwich<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\u00c9largissez ce champ de vision !<\/h2>\n
Un casque confortable et intuitif<\/h3>\n\n
![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2016\/12\/hololes-007-600x462.jpg\")
<\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\nQuand votre bureau s’\u00e9tale sur les murs <\/h3>\n\n
![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2016\/12\/hololes-004-350x262.jpg\")
Le menu d\u00e9marrer vu de l’ext\u00e9rieur<\/span><\/span><\/span>La manipulation des objets est enfantine. Chaque hologramme appara\u00eet entour\u00e9 d\u2019une cage bleue, comme n\u2019importe quelle zone de s\u00e9lection d\u2019un objet dans une application classique. On retrouve donc des contr\u00f4les intuitifs pour glisser-d\u00e9poser, redimensionner, etc. <\/p>\n\nUn monde virtuel \u00e9triqu\u00e9 <\/h3>\n\n
![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2016\/12\/illustr-champ-de-vision-755x425.png\")
Illustration du champ de vision tel que nous l’avons ressenti (image originale, Microsoft)<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span>Insistons sur ce point\u00a0: non seulement les zones holographiques n\u2019occupent qu\u2019une petite portion du champ de vision humain, mais en plus cette zone est solidaire de la t\u00eate et non pas des yeux. Regarder trop en bas, trop \u00e0 gauche ou trop \u00e0 droite revient \u00e0 ne plus regarder dans les \u00e9crans holographiques et fait donc sortir de l\u2019univers de HoloLens. \u00c0 longue distance, quand le regard porte loin et suit globalement la direction de la t\u00eate, on s\u2019y fait facilement, mais \u00e0 courte port\u00e9e et dans une situation o\u00f9 les yeux bougent alors que la t\u00eate reste immobile, cela devient tr\u00e8s g\u00eanant. <\/p>\n\nAucun probl\u00e8me de r\u00e9solution<\/h3>\n\n
Une r\u00e9volution pour les jeux vid\u00e9o<\/h3>\n\n
![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2015\/10\/hololens-300x225.jpg\")
<\/span><\/span>RoboRaid est un excellent exemple du potentiel de la r\u00e9alit\u00e9 mixte. Le joueur y est confront\u00e9 \u00e0 une invasion de robots extraterrestres volants ou rampants. Ils arrivent par vague dans des conteneurs d\u00e9fon\u00e7ant les murs de la pi\u00e8ce et on doit \u00e9videmment leur tirer dessus pour sauver la plan\u00e8te. Chaque tir du joueur d\u00e9truit non seulement un ennemi mais cr\u00e9e des d\u00e9g\u00e2ts sur l\u2019environnement. Apr\u00e8s une partie les murs de la pi\u00e8ce sont un vrai gruy\u00e8re. \u00c9videmment, les d\u00e9g\u00e2ts ne sont que virtuels, mais l\u2019impression est tout \u00e0 fait r\u00e9aliste<\/strong>. Et dans cette situation, on oublie assez vite le champ de vision \u00e9troit. M\u00eame s’il faut beaucoup bouger pour voir tous les ennemis qui se d\u00e9placent, le son 3D produit par les haut-parleurs int\u00e9gr\u00e9s<\/strong> permet une localisation tr\u00e8s pr\u00e9cise des robots.<\/p>\nConclusion : vivement la version 2 !<\/h2>\n
![\"Image](\"https:\/\/www.tomshardware.fr\/content\/uploads\/sites\/3\/2015\/05\/feat-hololens-632x432.png\")
<\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\nUn prototype avanc\u00e9, pas encore un produit fini <\/h3>\n\n