{"id":71341,"date":"2011-08-29T11:30:01","date_gmt":"2011-08-29T09:30:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2011\/08\/29\/deus-ex-human-revolution-les-performances\/"},"modified":"2023-06-22T19:15:23","modified_gmt":"2023-06-22T17:15:23","slug":"deus-ex-human-revolution-les-performances","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/deus-ex-human-revolution-les-performances\/","title":{"rendered":"Deus Ex Human Revolution : les performances"},"content":{"rendered":"
Outre le fait de m\u00ealer des \u00e9l\u00e9ments de FPS et RPG, le premier Deux Ex offrait une vraie libert\u00e9 d\u2019action permettant au joueur d\u2019influer sur le gameplay en fonction de ses choix. Presque dix ans apr\u00e8s sa sortie (21 septembre 2000), ce titre est encore consid\u00e9r\u00e9 comme \u00e9tant un des meilleurs jeux PC de tous les temps.<\/p>\n\n\n\n\n\n
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Son successeur, Deux Ex\u00a0: Invisible War, est sorti le 5 mars 2004 sur PC et Xbox. L\u2019accueil fut assez mitig\u00e9 notamment en raison d\u2019une simplification excessive par rapport au premier volet.<\/p>\n\n\n\n\n\n
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<\/p>\n\n Il aura donc fallu attendre plus de sept ans pour voir le troisi\u00e8me opus arriver, lequel est un red\u00e9marrage de la saga. En plus de s\u2019appuyer sur une licence incontournable, le jeu d\u2019Eidos Montr\u00e9al est le premier titre \u00e0 g\u00e9rer l\u2019AMD HD3D en natif sans passer par une couche middleware. En outre, Deux Ex\u00a0: Human Revolution est \u00e9galement le premier jeu \u00e0 proposer l\u2019anti-aliasing morphologique (MLAA) d\u2019AMD qui a le m\u00e9rite d\u2019\u00eatre fonctionnel sur les Radeon comme les GeForce. Tout ceci en fait donc un titre DirectX 11 particuli\u00e8rement int\u00e9ressant \u00e0 analyser.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Gameplay<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Il suffit de vouloir d\u00e9crire Deus Ex\u00a0: Human Revolution pour que l\u2019on fasse spontan\u00e9ment le lien avec plusieurs r\u00e9f\u00e9rences de la culture populaire, \u00e0 commencer par le h\u00e9ros. Adam Jensen a clairement quelque chose du Neo de Matrix, mais aussi de Clint Eastwood (surtout la voix en V.O). Le paysage urbain d\u2019un Detroit dystopique fait penser \u00e0 Blade Runner, tout comme les th\u00e8mes\/dilemmes autour de la d\u00e9shumanisation. La trame assez brutale au d\u00e9but du jeu fait \u00e9cho avec Robocop (premier du nom) sans aller dans le m\u00e9lodramatique pour autant\u00a0: l\u2019introduction nous agrippe litt\u00e9ralement, on s\u2019attache imm\u00e9diatement aux personnages vu les \u00e9preuves qu\u2019ils traversent. A vrai dire, on ne s\u2019\u00e9tait pas sentis captiv\u00e9s par un jeu \u00e0 ce point depuis bien longtemps.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Au niveau du gameplay, les fondamentaux sont bien pr\u00e9sents\u00a0: phases de combat correctes, \u00e9volutions type RPG, possibilit\u00e9s d\u2019infiltration et enfin de hacking pour s\u2019enrichir en exp\u00e9rience et autres bonus. Le menu d\u2019augmentations offre suffisamment d\u2019options pour faire \u00e9voluer son personnage en fonction de son style de jeu, sachant qu\u2019il n\u2019est pas possible de toutes les acheter. La partie combat est assez satisfaisante, bien que l\u2019IA ne soit pas \u00e0 la hauteur. On retrouve un syst\u00e8me de couverture h\u00e9rit\u00e9 de Gears of War qui permet donc de se r\u00e9g\u00e9n\u00e9rer, mais il n\u2019est pas aussi bien pens\u00e9 que celui du TPS d\u2019Epic Games. Ceci dit les projectiles ennemis causent rapidement des d\u00e9g\u00e2ts significatifs, ce qui donne un c\u00f4t\u00e9 gratifiant aux combats m\u00eame si l\u2019on sent que cette partie du jeu aurait pu \u00eatre meilleure.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n A vrai dire, les combats ne constituent pas le c\u0153ur du jeu. Deus Ex\u00a0: Human Revolution s\u2019appuie avant tout sur les dialogues, les personnages, les choix laiss\u00e9s au joueur ainsi que la trame. En termes de ressenti global, on pourrait faire un parall\u00e8le avec Mass Effect 2 qui tourne \u00e0 l\u2019avantage du plus r\u00e9cent des deux, notamment parce que l\u2019on s\u2019attache plus \u00e0 Adam Jensen qu\u2019au commandant Shepard. Les motivations personnelles du premier paraissent m\u00eame plus importantes que le sauvetage de l\u2019Humanit\u00e9 par le second.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Les d\u00e9veloppeurs ont fait tr\u00e8s fort en termes d\u2019interaction avec les personnages non jouables ainsi que les choix au cours des dialogues. Alors que les jeux se limitent souvent \u00e0 un dilemme A\/B, \u00a0il faut ici faire un choix et bien souvent interagir avec un PNJ pour que le sc\u00e9nario aille bien dans le sens voulu. On a par exemple une situation de prise d\u2019otage au cours du jeu, durant laquelle on peut soit combattre le terroriste ou bien le laisser filer\u00a0: quand bien m\u00eame on opte pour la seconde option, il faudra s\u2019employer pour \u00e9viter que la situation ne d\u00e9rape. Que le r\u00e9sultat soit pr\u00e9d\u00e9termin\u00e9 ou pas, on a vraiment l\u2019impression que nos choix conditionnent l\u2019issue de la rencontre et que la psychologie du PNJ doit \u00eatre prise en compte. Il nous semble qu\u2019il s\u2019agit l\u00e0 d\u2019un de ces rares moments o\u00f9 le jeu vid\u00e9o arrive \u00e0 se transcender, ce qui m\u00e9rite vraiment d\u2019\u00eatre salu\u00e9.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n En somme, Deus Ex\u00a0: Human Revolution nous semble vraiment incontournable m\u00eame si les combats sont un peu en retrait par rapport \u00e0 l\u2019ensemble du jeu. Voyons maintenant ce qu\u2019il en est du c\u00f4t\u00e9 des performances.<\/p>\n Deus Ex\u00a0: Human Revolution s\u2019appuie sur une version modifi\u00e9e d\u2019un moteur con\u00e7u par Crystal Dynamics, lequel a notamment servi sur Lara Croft et le Gardien de Lumi\u00e8re (spin-off de Tomb Raider). Le moteur a gagn\u00e9 des fonctionnalit\u00e9s propres \u00e0 DirectX 11 comme les ombres adoucies et la tesselation, ainsi que la gestion de l\u2019anti-aliasing FXAA et MLAA. Pour ne rien g\u00e2cher, le jeu reste tr\u00e8s agr\u00e9able en mode DirectX 9 comme on peut le voir ci-dessous\u00a0:<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n On peut apercevoir en bas \u00e0 gauche l\u2019influence des ombres adoucies, m\u00eame si l\u2019effet reste l\u00e9ger. La tesselation est \u00e9galement un plus mais honn\u00eatement, ces deux fonctionnalit\u00e9s se remarquent vraiment peu en cours de partie. Ce n\u2019est pas ce jeu qui poussera les possesseurs de cartes DirectX 9 ou 10 \u00e0 faire des d\u00e9penses.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n D\u2019un point de vue visuel, le jeu est tr\u00e8s impressionnant au niveau de la direction artistique alors que la technique n\u2019est pas exceptionnelle. On pense tout particuli\u00e8rement \u00e0 la mod\u00e9lisation des personnages qui peut avoir un aspect primitif par moments, surtout au cours des dialogues o\u00f9 ils sont en plein cadre.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n FXAA et anti-aliasing morphologique (MLAA) DirectX 11<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Le mode DirectX 9 propose bien entendu un anti-aliasing standard, mais le FXAA comme le MLAA sont propres \u00e0 DirectX 11. Dans les deux cas, il s\u2019agit de filtrages post-process qui s\u2019appuient sur les pixels shaders pour analyser l\u2019image, rep\u00e9rer le cr\u00e9nelage et l\u2019adoucir autant que possible.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Tandis que NVIDIA propose le code du FXAA aux d\u00e9veloppeurs depuis quelques temps, le MLAA n\u2019\u00e9tait disponible que sur les seules Radeon en for\u00e7ant son activation via les Catalyst. C\u2019est donc la premi\u00e8re fois qu\u2019AMD partage le code du MLAA avec un d\u00e9veloppeur de jeux.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Cette approche pr\u00e9sente deux avantages\u00a0: non seulement le MLAA devient donc compatible avec les GeForce comme les Radeon, mais en plus le d\u00e9veloppeur peut alors \u00e9viter d\u2019appliquer ce filtrage au texte ainsi que d\u2019autres \u00e9l\u00e9ments \u00e0 l\u2019\u00e9cran (ce qui risque de les rendre flous).<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n On peut voir ici les diff\u00e9rences entre l\u2019Edge AA, FXAA et MLAA\u00a0:<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n On note que le rendu avec MLAA est assez proche de celui obtenu avec l\u2019Edge AA vu que les textures tendent \u00e0 rester majoritairement alias\u00e9es. A l\u2019oppos\u00e9, le FXAA adoucit bien plus les textures au prix d\u2019une l\u00e9g\u00e8re perte de d\u00e9tails. Quoi que l\u2019on pr\u00e9f\u00e8re, le jeu propose les deux modes et comme on le verra plus loin, la r\u00e9percussion sur les performances ne varie pas \u00e9norm\u00e9ment d\u2019un mode \u00e0 l\u2019autre.<\/p>\n Deus Ex\u00a0: Human Revolution n\u2019int\u00e9grant pas de benchmark, nous r\u00e9p\u00e9tons une s\u00e9quence de jeu \u00e0 Detroit tout en utilisant Fraps pour relever les performances. Le Core i5-2500K est overclock\u00e9 \u00e0 4 GHz pour \u00e9viter des limitations CPU, sachant que nous ferons tout de m\u00eame deux benchmarks sp\u00e9cifiques au processeur pour voir comment se situent le Core i3-2100 ainsi que les Phenom II X3, X4 et X6.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n<\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n
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Qualit\u00e9 d\u2019image et anti-aliasing<\/h2>\n
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Configuration du test<\/h2>\n