{"id":748407,"date":"2022-10-17T12:45:00","date_gmt":"2022-10-17T10:45:00","guid":{"rendered":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/?p=748407"},"modified":"2023-06-22T16:49:25","modified_gmt":"2023-06-22T14:49:25","slug":"plusieurs-cliches-du-die-dun-cpu-baikal-a-48-coeurs","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/plusieurs-cliches-du-die-dun-cpu-baikal-a-48-coeurs\/","title":{"rendered":"Plusieurs clich\u00e9s du die d’un CPU Baikal \u00e0 48 c\u0153urs"},"content":{"rendered":"\n

Fritzchens Fritz a mis la main sur un SoC de Baikal Electronics, en l\u2019occurrence le BE-S1000 \u00e0 48 c\u0153urs Arm Cortex-A75, et l\u2019a examin\u00e9 sous son microscope infrarouge ; Locuza a ensuite annot\u00e9 un des clich\u00e9s. Avant de nous y int\u00e9resser, rappelons que Baikal Electronics est un concepteur russe de puces. La soci\u00e9t\u00e9 a pr\u00e9sent\u00e9 son premier processeur en mai 2015<\/a>. Elle projette de proposer des alternatives aux processeurs x86. Son SoC BE-S1000, destin\u00e9 aux serveurs, est l\u2019une de ses r\u00e9alisations les plus avanc\u00e9es. Fabriqu\u00e9 par TSMC sur le processus 16FFC, ce SoC souffre toutefois d\u2019une disponibilit\u00e9 limit\u00e9e en raison des sanctions prises \u00e0 l\u2019encontre de la Russie \u00e0 la suite de l\u2019invasion en Ukraine.<\/p>\n\n\n\n

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Les 48 c\u0153urs Arm Cortex-A75 fonctionnent \u00e0 une fr\u00e9quence de base de 2,0 GHz et \u00e0 une fr\u00e9quence Boost de 2,5 GHz. Les c\u0153urs CPU sont r\u00e9partis \u00e0 travers 12 clusters, chacun contenant donc quatre c\u0153urs avec 512 Ko de cache L2 par c\u0153ur et 2 Mo de cache L3 unifi\u00e9. S\u2019ajoutent \u00e0 cela 32 Mo de cache L4 organis\u00e9s en quatre blocs. Nous distinguons aussi six couches physiques 72 bits DDR4-3200 avec contr\u00f4leurs m\u00e9moire ; cinq interfaces PCIe 4.0 x16 (4×4), dont trois prennent en charge le protocole d\u2019interconnexion CCIX 1.0. La puce a une surface totale d\u2019environ 607 mm\u00b2, ce qui est \u00e0 peu pr\u00e8s \u00e9quivalent au GPU AD102 de NVIDIA (608 mm2<\/sup>). Enfin, son TDP avoisine les 120 W.<\/p>\n\n\n

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La Russie d\u00e9veloppe un processeur RISC-V \u00e0 8 c\u0153urs pour 2025<\/a><\/strong><\/p>\n\n\n\n

Comparaisons avec d’autres puces<\/h2>\n\n\n\n

Locuza a \u00e9galement publi\u00e9 deux diapositives de Baikal comparant son BE-S1000 aux EPYC 7351 (16 c\u0153urs \/ 32 threads) d\u2019AMD, Xeon Gold 6148 d\u2019Intel (20 c\u0153urs \/ 40 threads) et Kunpeng 920 de Huawei (48 c\u0153urs). Il en ressort que le processeur de Baikal aurait eu bien du mal \u00e0 rivaliser avec les solutions x86 r\u00e9centes, mais aurait pu se d\u00e9marquer gr\u00e2ce \u00e0 un prix comp\u00e9titif. Il \u00e9tait cens\u00e9 arriver sur le march\u00e9 en 2022 ou 2023, mais son avenir est d\u00e9sormais tr\u00e8s incertain.<\/p>\n\n\n\n

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Depending on how the world will move on, this might be the last Baikal chip we will look at for a very long time or forever?@RiddleRiderOne<\/a> send a sample to @FritzchensFritz<\/a> and made an awesome video (in Russian):
https:\/\/t.co\/OCkb5J8qdJ<\/a>

I annotated the floorplan as usual.
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https:\/\/t.co\/4OkW2aQuRQ<\/a> pic.twitter.com\/JZnpLg162e<\/a><\/p>— Locuza (@Locuza_) October 13, 2022<\/a><\/blockquote>