{"id":896397,"date":"2024-07-22T16:13:24","date_gmt":"2024-07-22T14:13:24","guid":{"rendered":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/?p=896397"},"modified":"2024-10-05T02:16:32","modified_gmt":"2024-10-05T00:16:32","slug":"la-commission-europeenne-a-t-elle-fait-planter-windows-dans-le-monde","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/la-commission-europeenne-a-t-elle-fait-planter-windows-dans-le-monde\/","title":{"rendered":"La Commission europ\u00e9enne a-t-elle fait planter Windows dans le monde\u00a0?"},"content":{"rendered":"
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\u00a9Milad Fakurian via Unsplash<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n

L\u2019Europe et sa commission<\/strong> sont une \u00e9pine dans le pied de nombreuses entreprises de la tech. Les nouvelles directives de l\u2019UE forcent des g\u00e9ants comme Apple ou Microsoft \u00e0 adapter leur pratique<\/strong>, g\u00e9n\u00e9ralement pour r\u00e9soudre une situation de monopole<\/strong> ou pour am\u00e9liorer le traitement des utilisateurs.<\/p>\n\n\n\n

Si gr\u00e2ce au Digital Market Act<\/em> <\/em><\/strong>il est d\u00e9sormais possible de d\u00e9sinstaller Edge et Onedrive<\/a> de Windows 10 et de Windows <\/a>11<\/a>, l\u2019une des imp\u00e9ratives de l\u2019UE<\/strong> pourrait \u00eatre (en partie) responsable<\/strong> des derniers d\u00e9boires de la firme<\/strong> de Redmond.<\/p>\n\n\n\n

Il ne s’agirait pas des probl\u00e8mes d\u2019installation du patch Tuesday de juillet<\/a> mais plut\u00f4t du bug r\u00e9cent ayant paralys\u00e9 les syst\u00e8mes Windows<\/a> du monde entier. Ce crash provoqu\u00e9 par une mise \u00e0 jour corrompue<\/strong> du syst\u00e8me de s\u00e9curit\u00e9 Flacon Sensor de l\u2019entreprise Crowd Strike<\/strong> serait, selon Microsoft, \u00e0 mettre sur le dos de l\u2019Europe.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Un porte-parole de l\u2019entreprise<\/strong> se serait exprim\u00e9 sur les restrictions impos\u00e9es par la Commission europ\u00e9enne notamment en termes de s\u00e9curit\u00e9. Il mentionne qu\u2019un accord de 2009<\/strong> emp\u00eacherait<\/strong> l\u2019entreprise de renforcer plus amplement sa s\u00e9curit\u00e9.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Microsoft accuse l\u2019Europe dans l’affaire Crowd Strike<\/h2>\n\n\n
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Windows 11 \u00a9Microsoft<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n

Comme d\u2019habitude cet accord fait suite \u00e0 une demande de l\u2019Europe, celle-ci exigeant que Microsoft ouvre son syst\u00e8me<\/strong> aux d\u00e9veloppeurs de logiciels de s\u00e9curit\u00e9 tiers<\/strong> en leur donnant un niveau d\u2019acc\u00e8s similaire \u00e0 celui de l\u2019entreprise<\/strong>. Le but \u00e9tant de r\u00e9duire la position de monopole de la firme sur le march\u00e9.<\/p>\n\n\n\n

Malheureusement cette requ\u00eate de l\u2019UE, bien que partie d\u2019une bonne intention<\/strong>, aurait donc caus\u00e9 le bug mondial du 19 juillet. Elle aurait permis aux fournisseurs tiers de perturber les syst\u00e8mes<\/strong> Windows via l\u2019ouverture de ses API.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Ce serait donc la transparence qui est exig\u00e9e de Microsoft<\/strong> qui serait responsable et non l’entreprise en elle-m\u00eame. \u00c9videmment, il est impossible de ne pas voir ces d\u00e9clarations de l\u2019entreprise comme un bon moyen de se d\u00e9douaner.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Malheureusement pour elle, son syst\u00e8me d\u2019exploitation est loin d\u2019\u00eatre fiable<\/strong>. Si la d\u00e9cision de l\u2019Union europ\u00e9enne a peut-\u00eatre jou\u00e9 un r\u00f4le dans l\u2019affaire CrowdStrike, l\u2019accord pass\u00e9 avec Microsoft<\/strong> aurait tout de m\u00eame quinze ans<\/strong>. C\u2019est un laps de temps largement suffisant pour que Microsoft puisse trouver une solution et prendre les pr\u00e9cautions n\u00e9cessaires afin d’emp\u00eacher un crash plan\u00e9taire de son OS.<\/p>\n\n\n\n

La Commission europ\u00e9enne, le fl\u00e9au de Microsoft ?<\/h2>\n\n\n
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\u00a9efes via Pixabay<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n

L\u2019entreprise refuserait donc de prendre ses responsabilit\u00e9s<\/strong> (du moins en partie) pr\u00e9f\u00e9rant accuser une entit\u00e9 ext\u00e9rieure \u00e0 la soci\u00e9t\u00e9. D\u2019autant plus que cette derni\u00e8re est certainement consid\u00e9r\u00e9e comme un fl\u00e9au <\/strong>par la firme de Redmond.<\/p>\n\n\n\n

L\u2019Europe est sur le dos de Microsoft depuis de nombreuses ann\u00e9es<\/strong>. La firme est surveill\u00e9e de tr\u00e8s pr\u00e8s pour ses pratiques anticoncurrentielles <\/strong>et est r\u00e9guli\u00e8rement condamn\u00e9e \u00e0 verser des amendes.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Elle est actuellement dans le collimateur de l\u2019UE, notamment pour ses services cloud<\/strong> et pour sa situation de position dominante<\/strong>. Dans cette affaire Microsoft risque de devoir verser jusqu\u2019\u00e0 10 % de son chiffre d’affaires<\/strong> \u00e0 l’Europe ce qui pourrait s’\u00e9lever en une amende de plusieurs milliards d\u2019euros.<\/p>\n\n\n\n

Ce ne serait pas la premi\u00e8re fois<\/strong> que la firme est sanctionn\u00e9e de la sorte<\/strong>. Pour des accusations similaires, en 2004,  elle avait \u00e9t\u00e9 condamn\u00e9e \u00e0 une amende de 497 millions d\u2019euros.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Il n\u2019est donc pas tr\u00e8s \u00e9tonnant que sur le sujet de Crowd Strike<\/strong>, Microsoft cherche \u00e0 renvoyer la balle \u00e0 l\u2019UE<\/strong>. En pr\u00e9textant que les d\u00e9cisions pass\u00e9es de la Commission sont responsables du bug rencontr\u00e9 par l\u2019OS, l\u2019entreprise cherche certainement \u00e0 \u00e9vacuer sa frustration grandissante.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

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